Valais Libre

21 mars 2014

Calendrier historique du Valais: 21 mars – 1548 – Chronique Stumpf

Description du Valais

21 mars Stumpf_PortraitLa Diète qui se réunit en ce 21 mars 1548 doit principalement élire un successeur à l’évêque Adrien Ier de Riedmatten décédé le 17 mars. Ce sera chose faite le lendemain avec l’élection de Jean Jordan, mais lors de cette journée inaugurale, la chronique du pasteur Johannes Stumpf, publiée à Zurich l’année précédente, est présentée à la Diète.

Le XIe livre est consacré au Valais, avec liste descriptive des paroisses et des évêques de Sion. Une des principales démarches de Stumpf pour recueillir des informations est le voyage qu’il entreprit, le 22 août 1544 à travers le Valais. Il en a profité pour rencontrer des personnes et recopier ou résumer des textes existants. L’abbé de Saint-Maurice, Jean Miles a rédigé la liste des évêques de Sion.

Stumpf semble également avoir puisé ses chapitres d’introduction dans la Cosmographie de Sébastien Münster parue quelques années auparavant. Ensuite, il brosse un portrait topographique et historique du Valais en descendant la vallée de la Furka jusqu’à la Haute-Savoie. L’intérêt de cette chronique qui est la première d’importance sur le Valais, réside surtout sur la réunion de matériaux complets en provenance tant de l’extérieur que de l’intérieur du canton. Elle suscitera une première base pour des travaux historiques.

4 octobre 2013

Calendrier historique du Valais: 4 octobre – 1377 – Du Fer à Trient

mine de fer

4 octobre mine de ferLe Valais est riche en mines pauvres… L’expression est bien connue. Elle décrit une réalité du canton qui possède de nombreux filons, mais souvent trop maigre pour que s’installe une véritable industrie minière. C’est ce 4 octobre 1377 qu’apparaît pour la première fois la mention de mine dans le canton. L’évêque de Sion Édouard de Savoie inféode la mine de Trient à Nantelme, vidomne de Martigny.

Il complète cette donation par la possibilité d’exploiter le bois de la rive droite du torrent. La mine fera partie du patrimoine vidomnal jusqu’en 1798, sans que des documents n’attestent une exploitation active. L’arrivée des Français relance l’intérêt pour la mine. Une compagnie reprend des travaux, mais elle est bien plus absorbée par l’exploitation des mines du Mont-Chemin et de Chamoson. Elle délaisse rapidement la mine de Trient.

Dans sa Cosmographie de 1544-1550, Sébastian Münster signale une riche mine de fer au Tseppes au-dessus du village du Trient. Les vidomnes de Martigny, titre attribué à un chef d’armée de l’évêque qui recevait en contrepartie des terres et des biens à exploiter, semblent donc avoir utilisé les richesses de cette mine.

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