Valais Libre

28 janvier 2023

Carte postale 3

Filed under: écrits d'ailleurs — vslibre @ 5 h 40 min
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Lévis, mercredi 18 janvier 2023

Chères lectrices, Chers lecteurs,

Le soleil brille enfin sur une nature immaculée, même au centre-ville. Parce que oui, je vis au centre-ville selon les normes québécoises, mais je me sens plutôt en pleine nature. Imaginez une ville qui va de Sierre à Martigny dans la plaine du Rhône (Lévis fait environ 40km de long sur 10km de large) avec 160 000 habitants. 

J’y vis presque au milieu dans un quartier qui s’appelle Saint-Romuald (on peut penser à Vétroz). À travers les arbres sans feuillage en cette saison j’aperçois le fleuve enfin gelé. C’est beau un fleuve gelé. Surtout un fleuve qui fait entre un et deux kilomètres de large. La voie navigable centrale, libre de glace ne se voit pas.

Bref un paysage magique, car enfin l’hiver est arrivé. Il ne fait pas encore vraiment froid, entre -5 et -10 le jour. Habituellement, c’est plutôt -20, -25 à cette époque. C’est agréable. Je peux sortir sans avoir besoin de revêtir les traditionnelles armures anti-froid. Je gagne du temps. Pourtant, je sors peu depuis quelques semaines. Trop fatigué.

Peut-être à cause de l’âge… C’est ce que j’ai dit à mon médecin que j’ai pu voir hier. Enfin, depuis novembre dernier que je patientais ce moment. Deux mois d’attente pour un rendez-vous semi-urgent, c’est la norme. Je ne vais donc pas me plaindre. Après avoir fait une évaluation complète, il m’a proposé de faire un contrôle du sommeil. Je dors longtemps, mais il n’est pas réparateur. Peut-être de l’apnée…

« Dans le système public, il faut compter une année et demie pour obtenir un rendez-vous, mais l’examen est gratuit. » Je n’ai pas mis long à demander s’il existait des laboratoires privés pour ce type de test. « Oui, mais c’est à votre charge. » J’ai de la chance, j’ai les moyens de payer les quelques centaines de dollars nécessaires.

Un téléphone plus tard, j’ai obtenu un rendez-vous dans deux semaines pour passer ces tests. En jetant un œil par la fenêtre, il me semble qu’il fait encore plus beau dehors en cette matinée lumineuse. En écoutant à la radio le leader de Québec solidaire fustiger le privé qui ouvre la porte à des soins de santé à deux vitesses dans la province, je ne peux que sourire.

Un système à deux vitesses est injuste, mais quand l’État est incapable de fournir des prestations dans un délai raisonnable, il est normal que le privé les propose.

Amicalement,

Pierrot

27 janvier 2023

Il y a urgence dans les urgences

Filed under: 1. Lettre québécoise — vslibre @ 5 h 38 min
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Alors qu’un médecin urgentiste a failli se tuer en sortant de la route à Sembrancher après une garde « un peu » longue, que les urgences de Martigny sont fermées la nuit, au Québec la situation est encore pire. L’hôpital de Maisonneuve-Rosemont à Montréal a dû fermer également ses urgences une nuit. De chaque côté de l’Atlantique, les situations semblent pareilles.

« Ils nous ont demandé de rentrer avec une charge de patients qui est impossible. Ils nous demandent d’être une infirmière et deux infirmières auxiliaires pour environ 50 patients. » Cette infirmière, citée par La Presse, résume la situation qui a prévalu dans l’hôpital de l’Est de l’île de Montréal le 16 janvier dernier.

Quand le ministre fait de la microgestion

« Les patients actuellement aux urgences et les patients instables arrivant par ambulance demeureront admis pour assurer la sécurité. Les patients ambulatoires ne pourront pas être pris en charge cette nuit. Les autres ambulances seront redirigées durant la période de fermeture vers d’autres établissements de la région du Grand Montréal.»

C’est par ce communiqué que l’hôpital Maisonneuve-Rosemont qui dessert environ 500 000 personnes a annoncé la fermeture de son service d’urgence de 23h à 8h du matin à la mi-janvier. « La situation aux urgences de HMR est intenable présentement, j’en suis conscient », a ensuite twitté le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé.

« Notre priorité est de nous assurer de la sécurité de tous les patients. C’est pourquoi on a pris la décision difficile de limiter les activités aux urgences pour cette nuit. Nous ferons le point demain », a poursuivi le ministre. Plusieurs ont été plus que surpris que ce soit le ministre en personne qui ait pris cette décision.

Une situation mondiale

« De la manière que le réseau est organisé, c’est normal que le ministre fasse ça », s’est empressé de justifier le premier ministre le lendemain fasse au flot de critiques. « La situation actuellement, c’est qu’il manque d’infirmières partout dans le monde. Ce dont on se rend compte aussi c’est qu’il en manque plus, toute proportion gardée, à Maisonneuve-Rosemont que dans la moyenne des hôpitaux au Québec », a ajouté François Legault.

Les mésaventures de l’hôpital montréalais rejoignent peut-être les désagréments que connaissent les habitants de la région de Martigny qui voient leurs urgences les plus proches fermées toutes les nuits. Pourtant, la situation n’a aucune commune mesure. Je ne veux pas minimiser le problème valaisan, mais il n’y a pas un service d’urgence pour plus de 500 000 personnes.

Oui, il manque d’infirmières un peu partout dans le monde comme le dit le premier ministre québécois, mais tout n’est pas comparable. La situation québécoise n’a elle-même rien à voir avec ce que vivent certaines régions du monde où simplement avoir un accès à des soins de base est presque utopique. Il faut savoir se garder une petite gêne avant de crier au loup.

La pointe de l’iceberg

Malgré cette remarque, les situations valaisannes et québécoises sont tout de même inquiétantes. Avec l’argent investi dans nos systèmes de santé, nous serions en droit d’attendre un service plus performant. Malheureusement, ces crises risquent bien de ne pas être les dernières, car des solutions ne semblent pas se dessiner dans un avenir proche.

Au Québec où la santé est une affaire publique, le ministère de la Santé engloutit plus du 40% du budget de l’État. C’est énorme. À ce prix, il n’est pas normal que l’accès aux soins ne soit pas garanti. Et, les urgences ne sont qu’un exemple de ces manques. Il y en a un peu partout. Je viens d’en vivre un tout personnel que vous découvrirez dans ma carte postale.

Je suis sûr que nous aurons tout bientôt l’occasion de reparler des problèmes de gestion de la santé.

21 janvier 2023

Carte postale 2

Filed under: écrits d'ailleurs — vslibre @ 9 h 36 min
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Lévis, jeudi 12 janvier 2023

Chères lectrices, chers lecteurs,

Il fait noir, très noir et pourtant il n’est pas encore cinq heures de l’après-midi. C’est la norme est hiver ici. Nous avons déjà gagné plus d’une heure de lumière depuis le moment où la nuit tombait vers trois heures et demie. Ce qui est moins la norme c’est que la première tempête de l’hiver s’approche. Le vent s’est levé et il neige encore mollement.

Cette nuit et demain, les prévisions météo ne sont pas bonnes. Certainement que beaucoup d’écoles vont fermer, tout comme certaines activités « non essentielles » vont être annulées. Je risque bien de ne pas jouer au curling comme tous les vendredis matin. Même si je n’ai que trois minutes à pied pour me rendre au club, les autres ont parfois une vingtaine de kilomètres.

En pleine tempête, ce n’est pas prudent. Une tempête de neige, c’est un peu comme une tempête de sable dans le désert. Le plus grand danger est la visibilité. La visibilité est souvent réduite à rien lorsqu’on s’aventure à pied, les petits grains de neige bousculés par le vent ferment les yeux ou bouchent les lunettes. En véhicule, ce n’est pas mieux, parfois on ne voit presque pas à un ou deux mètres.

Malgré ces inconvénients, je suis soulagé qu’une première tempête arrive. Elle signifie que le climat n’est pas encore totalement déréglé. La pluie de décembre et des premiers jours de janvier faisait craindre le pire. Heureusement, depuis quelques jours, les températures s’approchent de la norme. J’ai promené mon chien à moins seize. C’est « frette » comme on dit ici, mais c’est de saison.

Les premières neiges ressemblaient à celles des Alpes. De gros flocons qui se ramassent bien pour faire des boules ou des bonhommes de neige, alors que normalement, ce ne sont que de petits grains extralégers difficiles à amalgamer. Quand il neige à une température inférieure à moins quinze, ils arrivent ces petits grains. Avec le vent, ils deviennent vite des projectiles peu agréables.

Mais la beauté du mois de janvier au Québec se trouve dans ces éléments qui se déchaînent pour nous montrer que la vie dans la vallée du Saint-Laurent demande une adaptation saisonnière. J’aime ce temps un peu extrême. Une maxime québécoise dit que l’étranger qui a passé trois hivers de suite sans s’enfuir est fait pour ce pays. 

Je crois que c’est mon cas. L’hiver est bien là et j’en suis heureux. J’espère que cette situation durera encore longtemps et que les perturbations climatiques ne soient pas trop rapides à changer ce temps unique.

Amicalement, 

Pierrot

20 janvier 2023

Départ surprise à Hydro-Québec

Filed under: 1. Lettre québécoise — vslibre @ 15 h 12 min
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Le 9 janvier dernier, la démission de la PDG d’Hydro-Québec a donné un électro-choc à la province. On savait que des tensions existaient entre la société d’État et le gouvernement fraîchement réélu, mais pas au point que les fusibles sautent.

« Après mûre réflexion, j’estime que le moment est propice pour passer le flambeau. » Cette déclaration a fait beaucoup de bruit en ce début d’année au Québec. Elle émane de Sophie Brochu, la PDG d’Hydro-Québec. Je vous ai présenté cette société d’État dans ma lettre du 4 novembre 2022. Elle fait la fierté du Québec, qui a su, en nationalisant l’électricité se donner un outil performant, un des leaders mondiaux de ce domaine.

Un départ surprise, vraiment?

Démission surprise, choc, incompréhension, les réactions à ce départ sont multiples. En annonçant son départ pour le 11 avril 2023, deux ans avant la fin de son mandat, Sophie Brochu a pris beaucoup de monde à contre-pied. « Le tumulte lié à la pandémie est en grande partie derrière nous et Hydro-Québec se trouve aujourd’hui en bonne posture. »

Derrière cette raison compréhensible, il y en a bien d’autres moins crédibles. « Ceux qui me connaissent savent que je suis une architecte », a-t-elle poursuivi. Pourtant, nombreux ont fait remarquer que dans ses fonctions précédentes, douze ans à la tête d’Énergir (la principale entreprise de distribution de gaz naturel au Québec), elle avait su planifier et exécuter avec brio.

« Mon départ n’est pas une décision politique. » En prononçant cette phrase en réponse à une question d’un journaliste qu’on comprend, que tout n’est pas aussi limpide que la future ex-directrice de la société d’État veut bien le dire. Depuis la dernière campagne électorale, tout le monde savait que la lune de miel était finie entre la PDG et le gouvernement.

Deux visions s’affrontent

Au moment où le premier ministre François Legault réfléchissait à la composition de son nouveau Conseil des ministres, Sophie Brochu l’avait mis en garde « sur le fait qu’il y avait là, probablement, une concentration de pouvoirs importants en mettant ensemble économie et énergie ».

Ça n’avait pas empêché le chef du parti majoritaire de confier à son ami et homme de confiance, Pierre Fitzgibbon, un méga ministère qui inclut l’économie, l’innovation et l’énergie. Il faut savoir que le ministre Fitzgibbon est le grand protégé du premier ministre. Il peut à peu près tout se permettre. De nombreuses dénonciations devant le commissaire à l’éthique pour des apparences de conflits d’intérêts ont glissé sur lui comme la pluie sur les plumes d’un canard.

Mais le problème est plus profond. Le ministre de l’Économie veut utiliser l’électricité québécoise comme levier pour attirer de grosses industries au Québec. La filière de l’aluminium en est le fer de lance. Cette industrie ne paie presque rien son énergie et ne contribue pourtant que minimalement fiscalement à la province. Pour le gouvernement, le développement économique est à ce prix.

Face à ces projets énergivores, Hydro-Québec venait de publier son plan stratégique 2022-2026 « Miser sur la force collective pour bâtir un avenir énergétique durable ». Les économies d’énergie, l’amélioration du réseau et la multiplication des sources d’un réseau en croissance en sont les points centraux.

Les sociétés d’État au service du politique

Je saluais les réussites de la nationalisation de l’électricité québécoise en novembre dernier. Si l’énergie est bien un besoin vital de nos sociétés, la question de sa gestion est essentielle. Doit-on laisser le privé donner libre cours à son appétit vorace comme on le voit en cette période de crise? Ou doit-on mettre tous les leviers en main de l’État au risque d’en faire un outil politique?

La réponse n’est pas simple. Peut-être qu’une banque centrale de l’énergie avec la même indépendance que les banques monétaires centrales serait une piste. Ça ne pourra pas être pire que la situation mondiale actuelle qui n’est que source de guerre depuis longtemps.

14 janvier 2023

Carte postale 1

Filed under: écrits d'ailleurs — vslibre @ 6 h 17 min
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Quelques rares lecteurs attentifs et nostalgiques du Confédéré devraient se souvenir des « écrits d’ailleurs ». Ça ne vous dit rien? Je ne vous en veux pas! J’ai dû fouiller dans mes archives pour retrouver le titre de ces papiers que j’ai rédigés entre 2008 et 2011 dans notre hebdomadaire préféré. 

« Radislav Liliescu est un jeune homme de 23 ans. Il débarque en Valais en janvier 2028. Il arrive de ses Carpates natales pour une année d’échanges entre étudiants. Chaque semaine, il envoie une carte postale à sa famille. » Telle était la présentation de la chronique.

L’idée était de voir le Valais avec un regard un peu plus distant. Aujourd’hui la réalité a dépassé la fiction. Je vis bien plus loin que les Carpates, entre les Appalaches et les Laurentides. Je peux donc laisser le brave Radi Li à ses rêveries et vous adresser directement une carte postale.

En cherchant un concept pour remplacer « Dix ans au Québec », j’ai très vite écarté « Onze ans au Québec ». Il faut savoir se renouveler. Et, pour se renouveler, quoi de mieux que de se plonger dans le passé. Ainsi, l’idée d’une carte postale est revenue assez rapidement. 

Elle me permettra, chaque semaine, de vous envoyer quelques mots d’actualité du lieu où je me trouve au moment d’écrire la page que j’ai promise aux responsables de notre journal. En toute simplicité, pour compléter ma chronique habituelle et le mot d’histoire qui correspond à la date de parution, je vous adresse une carte avec la date d’écriture.

Après cette présentation de l’idée, il ne me reste plus beaucoup de place, pour ce premier envoi :

Je suis à Lévis ce 5 janvier 2023. Il floconne dehors, la neige revient enfin après les pluies du réveillon et du jour de l’An. C’est l’heure de la pause après quelques visites valaisannes qui ont animé le dernier mois. Ma réserve de fromage à raclette est faite. Je tiendrai jusqu’au mois de mai où je devrai reprendre la route du Valais.

Le seul sujet dont j’ai envie de vous parler est : BONNE ANNÉE 2023 !

13 janvier 2023

Que l’année 2023 soit meilleures que les attentes!

Filed under: Uncategorized — vslibre @ 10 h 01 min

Que l’année 2023 comble vos attentes!

Le début de l’année est l’heure des vœux. Jusqu’à quand doit-on en souhaiter aux personnes qui croisent nouvellement notre chemin? La question peut-être pertinente n’a pas un grand intérêt dans un monde où tout semble prendre une mauvaise direction.

L’année 2023 ne commence pas sous de très bons augures. À peine soulagés parce que la pandémie semblait du passé que la Chine se réveille. La crise du chauffage en Europe risque de ne pas être, alors que la guerre en Ukraine est partie pour durer. Le réchauffement climatique se fait maintenant sentir en hiver.

Paradoxes chinois

En octobre 2022, le président Xi Jinping était au sommet de sa gloire. Il se faisait reconduire pour un troisième mandat à la tête du parti communiste chinois. Il se préparait à rejoindre le Grand Timonier Mao Zedong dans l’inconscient collectif de son peuple. Sa reconduction à la présidence du pays en mars 2023 n’était qu’une formalité.

Un mois après le congrès triomphal, sa politique « zéro Covid » lui a fait perdre pied. Des manifestations à la grandeur du pays mettaient en lumière le ras-le-bol des Chinois d’un confinement sans discernement. Pour éviter des émeutes, le parti a décidé qu’il n’y avait plus de Covid ou que les variants n’étaient pas dangereux. S

ortir d’une protection maximale sans préparation est l’assurance d’une catastrophe qui est vite arrivée. Des morts par dizaines de milliers, le reste du monde qui tente de garder les Chinois à l’écart, tout est en place pour une reprise énergique de la pandémie mondiale. Xi Jinping en paiera-t-il le prix? Pas sûr.

Grandeur et décadence de la Russie

Il semblerait que la guerre en Ukraine ne provoquera pas la faillite énergétique de l’Europe. C’est fou comme arrivés devant un mur, les gouvernements savent prendre des décisions rapides. Le commerce mondial de l’énergie change. Malheureusement, pas forcément en mieux. Les énergies fossiles risquent de survivre plus longtemps que les dirigeants de la même espèce.

Durant la pause des Fêtes, j’ai eu le temps de lire « Le mage du Kremlin » de Guliano da Empoli. Ce roman raconte l’histoire d’une éminence grise du Tsar Vladimir. Il entre dans l’âme russe, dans la grandeur de la Russie éternelle. Il justifie avant l’heure (il a été écrit avant l’invasion de l’Ukraine) la guerre de Poutine contre les « nazis » ukrainiens.

Il nous fait comprendre que cette guerre est bien plus qu’une invasion, elle est une nécessité pour le tsar actuel. S’il ne se fait pas renverser, et ça n’en prend pas le chemin, la guerre risque de durer.

Du chaud à la place du froid

Ma mère s’est inquiétée de la vague de froid qui a déferlé sur le continent nord-américain en décembre. Je l’ai très vite rassurée, elle n’a pas atteint la vallée du Saint-Laurent. Elle qui a vécu un Noël glacé en 2017 au Québec où un thermomètre à -30 était courant, s’inquiétait des -55 annoncés aux États-Unis. Je n’ai rien ressenti de tel. Une nuit de décembre, il n’est même pas descendu en dessous de 6 degrés.

Inutile de dire que ça n’était jamais arrivé depuis que les mesures sont compilées. Une bordée de neige, suivi de pluie et j’ai eu droit à un Noël gris. Alors que beaucoup plus au sud, la nature se déchaînait. Des iguanes gelés tombaient même du ciel en Floride! (paraît que ce n’était pas la première fois et qu’au dégel la plupart survivent)

Ce temps hors norme s’est invité aussi en Valais. Selon mes informations, aucun piston d’instruments de musique n’a gelé le premier janvier. Fini l’époque où il fallait les mouiller au schnaps pour réussir à terminer le morceau. La saison d’hiver commence dans le vert.

Heureusement, il reste douze mois à 2023 pour démontrer que l’année ne sera « pas si pire » comme on dit dans ma nouvelle contrée. J’ai bon espoir que ça sera le cas.

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