31 octobre – On décapite en Ajoie (1740)
L’échafaud est dressé sur la place de l’Hôtel de Ville de Porrentruy. Le bourreau frappera trois fois ce 31 octobre 1740. Les corps de Pierre Péquignat, Jean-Pierre Riat et Fridolin Lion sont séparés de leur tête. Les commis d’Ajoie sont mis au pas.
La révolte gronde un peu partout aux confins des terres bernoises. Leur pouvoir absolu est remis en cause. Le Jura ne fait pas exception. Jean-Rodolphe de Reinach, le prince local fait casser les franchises d’empire. Les commis d’Ajoie qui avait été nommé par le peuple pour porter leurs revendications au Prince-Évêques sont répudiés.
Pierre Péquignat, un brave et sage paysan est le chef de ces commis. Il tente une dernière démarche auprès de l’Évêque, mais celui-ci demande de l’aide à la France. Les Confédérés, que les commis appellent à leur secours, ne bougent pas.
Les chefs sont arrêtés, décapités, puis écartelés et leurs membres dispersés dans les villages pour montrer à la population ce qu’il en coûte de se lever face au pouvoir régnant.