Joseph Marmette (1844 – 1895)
Né à Saint-Thomas de Montmagny en 1844, Joseph Marmette fait ses études classiques au Petit Séminaire de Québec et au collège Regiopolis de Kingston avant de s’inscrire en droit à l’Université Laval en 1865. Peu avant la fin de ses études, il quitte l’université et trouve un emploi.
Il trouve un emploi de commis de bureau à la Trésorerie de la Province de Québec. En 1882, il est nommé à Ottawa agent spécial de l’immigration pour la France et l’Italie, ce qui lui offre la possibilité de voyager régulièrement en Europe.
Dès son adolescence Joseph Marmette écrit. D’abord des vers, mais très rapidement son intérêt pour le roman historique et le roman d’aventures se développe. Sa première œuvre, Charles et Éva, paraît en 1866. Par la suite, il publie bon nombre de romans historiques, essais, récits et souvenirs. Il meurt en 1895.
L’intendant Bigot (1872)
Le vieil homme qui meurt dans la nuit de Noël 1755 à l’entrée du palais de l’intendant François de Bigot vient de lancer un mauvais présage à l’homme qui se croit tout permis en Nouvelle-France. La mort de M. de Rochebrune, vieux gentilhomme qui a vaillamment servi la France est due aux fraudes de l’intendant.
Bigot n’est pas seulement épris de Mme de Péan. Même s’il a fait la fortune du mari pour mieux profiter de la femme, l’intendant ne peut se retenir devant une jeune fille. Il les fait enlever par son serviteur pour en profiter dans son château de Charlesbourg. Malheureusement pour lui, il ne sait pas que celle qu’il vient de faire enlever est la fille de Rochebrune et la promise d’un fier officier, Raoul de Beaulac.
Les temps sont sombres pour Québec, la chute de la Nouvelle-France est le décor de ce drame qui va de surprise en surprise. Finalement la jeune fille vivra et épousera son prince charmant. Quant à l’intendant Bigot, après avoir croupi dans les geôles de la Bastille, il finira par nourrir un requin.