Valais Libre

22 septembre 2015

Parc Marie-Victorin

Mosaïculture du frère Marie-Victorin

Mosaïculture du frère Marie-Victorin

Kingsey Falls, dans le Centre-du-Québec, cache un jardin botanique qu’il ne faut pas manquer. Le parc Marie-Victorin est un petit bijou à visiter sans faute. La ville de naissance de Conrad Kirouac plus connu sous le nom de frère Marie-Victorin, la petite cité au bord de la rivière Nicolet a su mettre en valeur l’héritage de ce grand botaniste. Printemps, été et automne, ce parc qui fête ses 30 ans vous accueille avec des fleurs.

Elles ne sont pas seules à embellir la promenade. Des sculptures métalliques géantes et des mosaïcultures régalent vos yeux. Tout est organisé, du petit restaurant, aux décors de saison en passant par des animations chaleureuses, pour que vous vous sentiez à l’aise dans un décor enchanteur.

Frère Marie-Victorin

La neige vole, et court, et tourbillonne dans le silence au-dessus des millions de bras ligneux, tendus immobiles vers le ciel gris. Elle glisse sur l’écorce argentée des érables, caresse la peau vivante des hêtres, s’accroche aux flancs loqueteux des noyers tendres.
 L’auteur de ces lignes est incontestablement un poète, même s’il n’est pas connu comme tel. Conrad Kirouac naît, ce 3 avril 1885, à Kingsey Falls dans le centre du Québec.

Fils d’un marchand aisé, il grandit dans le quartier de Saint-Sauveur à Québec. À 16 ans, après avoir suivi l’ensemble de sa formation chez les Frères des écoles chrétiennes, il se joint à la communauté et, en 1901, il entre à Mont-de-La Salle, le noviciat des Frères à Montréal, et prend le nom de Marie-Victorin. Il occupe dès 1903 un premier poste d’enseignant, mais très vite des hémorragies dues à la tuberculose bouleversent sa vie. Il découvre la botanique durant sa longue convalescence.

Autodidacte, il deviendra très vite un expert en la matière. Lecteur assidu du Naturaliste canadien, il publie en 1908 un premier article dans la revue scientifique. Il veut réviser le catalogue des végétaux du Canada français et passe plusieurs années à explorer la province. Frère Marie-Victorin fondera le Jardin botanique de Montréal en 1931 et écrira son livre référence: Flore laurentienne en 1935. Le 15 juillet 1944, en rentrant d’une expédition botanique avec quelques amis, il est victime d’un accident de voiture. Il décèdera d’une crise cardiaque avant d’arriver à l’hôpital.

26 novembre 2014

Pourquoi est-ce si compliqué d’appeler les pompiers ?

Filed under: b1. Québec, pourquoi ? — vslibre @ 8 h 29 min
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Tragédie de L’Isle-Verte

Le Québec se remémore ses jours le terrible incendie qui a endeuillé la communauté de L’Isle-Verte. Des audiences publiques tentent de comprendre ce qui s’est passé le 23 janvier dernier lorsque 32 personnes de la Résidence du Havre ont perdu la vie dans un incendie.

photo: TVA

photo: TVA

Je ne vais pas refaire ou commenter cette enquête ni rechercher des coupables ou des responsables, c’est le travail du coroner et commissaire aux incendies, Cyrille Delage. Le gouvernement l’a nommé pour éclairer les faits de cette nuit dramatique.

Mais une question me vient immédiatement à l’esprit: pourquoi est-ce si compliqué d’appeler les pompiers ? L’appel a été lancé à 0 h 22 par le gardien et les pompiers n’ont été avertis qu’à 0 h 26… presque 5 minutes de perdues dans des méandres téléphoniques. 5 minutes, surtout les premières, me semblent décisives dans la lutte contre un incendie. Pourquoi tout ce temps ?

Parce qu’il a fallu deux intermédiaires entre la Résidence et les pompiers. Le gardien a appelé une société de sécurité privée qui a contacté le 911 (la centrale d’urgence) qui a ensuite contacté les pompiers. À chaque fois, des questions, des procédures et des décisions d’urgence… Pourquoi n’y a-t-il pas un lien direct entre le système d’alarme et les pompiers locaux ?

Pour les établissements sensibles et à risques comme les écoles, les hôpitaux, les résidences pour personnes âgées, il me paraît évident que les alarmes incendies doivent être reliée directement avec les pompiers. Ceux-ci devraient envoyer immédiatement une première équipe sur place. Il me semble que ça se passe comme ça en Valais.

Bien sûr, il y a un risque de fausse alerte, mais des vies de personnes vulnérables ne valent-elles pas quelques désagréments ? En cas de déclenchement inopiné de l’alarme, le gardien sur place pourrait désactiver le système en appelant par exemple les pompiers… Bref, je crois qu’on pourrait facilement gagner du temps au départ, sans que ça ne coûte rien, sans que ça ne soit compliqué.

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