Valais Libre

30 avril 2016

Histoire du Canada – 30 avril

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Brian Mulroney signe l'accord du lac Meech

Brian Mulroney signe l’accord du lac Meech

Histoire du Valais – 30 avril

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Saxon

Saxon

29 avril 2016

Histoire du Canada – 29 avril

Edit de fondation

Edit de fondation

Histoire du Valais – 29 avril

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Gaspard Stockalper

Gaspard Stockalper

28 avril 2016

Histoire du Canada – 28 avril

Le chevalier de Lévis ralliant son armée

Le chevalier de Lévis ralliant son armée

Histoire du Valais – 28 avril

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Venthône

Venthône

27 avril 2016

Histoire du Canada – 27 avril

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04.27 Conscription1942

Histoire du Valais – 27 avril

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Bataille de Crevola

Bataille de Crevola

26 avril 2016

Histoire du Canada – 26 avril

Glissement de terrain à Notre-Dame-de-la-Salette

Glissement de terrain à Notre-Dame-de-la-Salette

Vivre vite, mourir jeune

 

Maxime Arsenault, Estelle Balet (photos Journal de Montréal, Paris Match)

Maxime Arsenault, Estelle Balet (photos Journal de Montréal, Paris Match)

Les morts subites et tragiques des deux skieurs extrêmes, Estelle Balet en Valais et Maxime Arsenault au Canada nous remettent en tête l’adage du film « La Fureur de vivre ». Est-ce la même fureur de vivre qui pousse toujours plus de Suisses à faire appel à Exit pour terminer leurs jours ? Le suicide assisté fait écho au débat canadien sur « mourir dans la dignité ».

Mettre en parallèle les actualités suisses et canadiennes de la semaine dernière peut être déprimant. La mort s’impose comme sujet phare. Que ce soit celle de jeunes sportifs qui ne demandaient qu’à vivre ou celle de personnes en fin de vie qui ne demandent qu’à terminer leur chemin dans la dignité, ces morts nous renvoient la question de notre propre finitude.

Intensité

« Sa passion l’a emportée. Elle était audacieuse, mais d’une prudence extrême. Ce n’était pas une tête brûlée, » explique Éric Balet. « Il prenait des risques, mais des risques calculés. Il n’était pas insouciant.» insiste Mathieu Constantin. Le père d’Estelle Balet et l’ami de Maxime Arsenault ont presque les mêmes mots. Malgré cela, « la montagne a été la plus forte », elle « a mangé ses enfants » comme l’expriment les journaux suisses ou canadiens.

Comme celles de James Dean ou de François-Xavier Bagnoud, ces morts nous soulignent combien la vie peut être intense, mais courte. Estelle et Maxime rejoignent dans nos imaginaires ces vies bien remplies dont on se souvient avec plus d’envie et d’admiration que d’horreur. Passé l’émotion du présent, le souvenir de jeunes actifs et bien vivants reprendra le dessus et illuminera le futur de bien des personnes.

Décider l’heure

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. (Matthieu 24:36) » La Bible nous apprend que nous devons nous tenir prêts en tout temps, car nous ne savons pas quand notre parcours sur terre prendra fin. Il peut être court comme ceux d’Estelle ou de Maxime ou très long comme celui de Martin Gray, mort lui aussi dernièrement après 93 ans d’une vie bien remplie, même si souvent tragique.

De plus en plus de personnes remettent en cause cette fatalité. En 2015, près de 1000 personnes ont fait appel à l’association Exit pour mourir dans la dignité. C’est une augmentation de presque 30 % par rapport à l’année précédente. Le cancer est la première raison qui pousse à choisir un suicide assisté.

Si la Suisse est permissive en la matière depuis des années, le Canada vit à l’heure des débats parlementaires. Un jugement de la Cour suprême a obligé le pays à légiférer. Il n’y aura plus besoin de vivre des histoires horribles ou de se laisser mourir de faim pour partir dignement.

À chacun ses choix

La mort est une des seules certitudes de nos vies, mais nous ne sommes pas tous égaux devant elle. Certains partiront vite, d’autres au sommet de leur parcours, les derniers après une plus ou moins longue déchéance. Jusqu’à peu, seul le suicide violent, brutal et inacceptable permettait de choisir, c’est de moins en moins le cas.

Nos croyances, nos philosophies, nos conditions d’existence sont au coeur de ces embryons de choix. Les parcours de nos proches, de nos idoles ou des vedettes médiatiques nous influencent, mais au final, comme depuis la nuit des temps, nous serons toujours seuls face à la plus grande interrogation de la vie.

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