Valais Libre

30 juin 2015

30 juin 1912 – Tornade de Regina

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Vent dévastateur

Quelques effets de la tornade de Regina

Quelques effets de la tornade de Regina

La petite ville Régina, capitale de la Saskatchewan, s’affaire pour préparer la fête du Dominion du lendemain. Les habitants sont un peu inquiets, le temps n’est pas des meilleurs. Quelques gouttes de pluie tombent en cette fin d’après-midi. Ce 30 juin 1912 va être un déchaînement d’une violence inouïe. Vers 16 h 50 un nuage en entonnoir se forme et touche la terre. La tornade la plus meurtrière au Canada commence son action. Elle frappe en plein coeur de la ville. Les vents violents sont accompagnés de pluie verglaçante.

En trois minutes, la ville est dévastée, la tornade traverse le lac Wascana et s’engouffre dans la ville. Elle tuera 28 personnes et en blessera des centaines. Plus de 400 bâtiments seront détruits. Un quart des 30 000 habitants de Regina se retrouvera sans-abris. Un jeune homme de treize ans connaîtra une envolée folle. Il faisait du canot sur le lac. Son embarcation sera soulevée dans les airs et atterrira 1,5 kilomètre plus loin dans un parc. Il ne subira que des blessures mineures et un bras cassé. D’autres plaisanciers auront moins de chance.

La ville mettra du temps à se remettre de ce phénomène météorologique extrême. Des tornades touchent le Canada chaque année. Le pays connaît une moyenne de 5,3 tornades par année. Les mois de juin et août sont les plus propices à leurs développements. L’Ontario et la Saskatchewan sont les régions les plus touchées. En 2012, une comédie musicale Swept Off Our Feet: Boris Karloff and the Regina Cyclone a été créée pour commémorer cet événement.

29 juin 2015

29 juin 1864 – Catastrophe du mont Saint-Hilaire

Un train dans la rivière

Catastrophe du pont de Beloeil

Catastrophe du pont de Beloeil

Le gardien du pont avait donné le signal de rigueur  en pareille circonstance, et avait mis une lanterne rouge. Malheureusement, l’ingénieur, on ne sait pour quelle cause, négligea cet avertissement et continua la route toujours à pleine vitesse. Mais tout fut inutile; les chars arrivèrent sur le pont et se précipitèrent dans l’abîme ouvert sous leur route; ils tombèrent tous les uns à la suite des autres d’une hauteur d’environ soixante pieds. La Minerve relate ainsi la tragédie qui s’est jouée, ce 29 juin 1864 sur la rivière Richelieu.

Un train de la compagnie Grand Tronc emmenant près de 500 immigrants allemands et norvégiens de Lévis vers Montréal plonge dans la rivière Richelieu vers une heure vingt du matin. Le pont tournant de Beloeil était ouvert pour laisser passer un convoi de barges. Le conducteur du train qui connaissait mal cette ligne et qui n’était titulaire que depuis peu de temps n’a pas respecté la signalisation. Apercevant l’abîme au dernier moment, il n’a pas réussi à éviter la catastrophe. Les wagons s’empilent les uns sur les autres. On retirera 99 morts de cet amas de bois et de ferraille qui fit également de nombreux blessés.

Ça reste, à ce jour, l’accident ferroviaire le plus meurtrier au Canada. Quelques jours plus tard, on dénombra une centième victime. Un homme qui regardait par la fenêtre d’un train passant à cet endroit fut décapité par des débris encore présents. Le conducteur du train fut tenu pour responsable de cet accident qui suscita de vives polémiques sur la sécurité des transports ferroviaires.Il sera condamné à 10 ans de prison, mais sa peine sera réduite lorsque l’émotion retomba quelques années plus tard.

28 juin 2015

28 juin 1793 – Premier évêque anglican à Québec

Jacob Mountain

Jacob Mountain

Jacob Mountain

L’Église catholique du Québec est inquiète. Ce 28 juin 1793, un évêque anglican est nommé pour le diocèse de Québec. Jacob Mountain devient le premier évêque du nouveau diocèse. Jusque là, les membres de l’Église anglicane dépendaient de l’évêque de Nouvelle-Écosse. Après la conquête qui a vu une première vague anglicane déferler sur la province, l’indépendance américaine a provoqué une arrivée massive de loyaliste dans le dernier territoire d’Amérique du Nord encore aux mains de la couronne britannique.

Depuis la conquête, les autorités avaient envisagé d’affecter un évêque à la nouvelle province, mais rien n’avait été fait. À la demande pressante du lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, les autorités impériales décidèrent la création d’un évêché pour le Haut et le Bas-Canada. Le gouverneur en chef Guy Carleton imposa ce siège à Québec et non pas dans le Haut-Canada. Sacré au début juillet 1793 en Angleterre, le nouvel évêque débarqua avec sa femme et ses quatre enfants le 1er novembre 1793 à Québec après une longue et périlleuse traversée.

Issu d’une famille huguenote, Jacob Mountain est né le 1er décembre 1749 dans le Norfolk en Angleterre. Après des études à Norwich et à l’Université de Cambridge, il est ordonné prêtre en 1780. Élève brillant, Jacob Mountain obtiendra une maîtrise en art et un doctorat en théologie. Il se mariera en 1783. À Québec, il se fera remarqué autant dans les affaires religieuses que politiques. Comme c’était l’habitude pour les évêques anglicans, il siégea aux conseils législatifs du Haut et du Bas-Canada. Sa volonté de restreindre le pouvoir de l’Église catholique l’opposa souvent aux gouverneurs Carleton et Halimand. Jacob Mountain mourut le 16 juin 1825 à Québec et fut inhumé sous le chœur de la cathédrale Holy Trinity qu’il avait fait construire.

27 juin 2015

27 juin 1778 – Arrivée du gouverneur Haldimand

Un Suisse à Québec

 Frederick Haldimand

Frederick Haldimand

Je ferai mon devoir comme un soldat.C’est bien un soldat qui débarque à Québec ce 27 juin 1778. Frederick Haldimand vient prendre son poste de gouverneur de la province de Québec neuf mois après sa nomination en octobre 1777. Le mauvais temps persistant, puis l’hiver l’avaient empêché de rejoindre son poste et de quitter l’Angleterre avant le printemps. Le successeur de Guy Carleton qui avait démissionné avec fracas au printemps 1777 se trouve devant une tâche difficile. Il doit préserver la province de la crise américaine.

François-Louis-Frédéric Haldimand est né à Yverdon en Suisse le 11 août 1718. Il a donc soixante ans et une carrière de soldat bien remplie. Fils de petit fonctionnaire, le jeune Haldimand a très vite le goût de la carrière militaire. Comme c’est la coutume dans son pays natal, il s’engage comme mercenaire et comme officier dans l’armée prussienne. En 1756, on le retrouve comme officier dans l’armée britannique et il débarque à New York. Il ne sera pas de la campagne de 1759 sur Québec, mais prendra possession de Montréal en 1760. Comme il parle le français, il sera chargé d’organiser le rapatriement de l’armée française vaincue.

Après des missions à Boston et en Floride, il revient au Québec comme gouverneur en ce début d’été 1777. Il poursuivra dans la ligne de son prédécesseur en appliquant les principes de l’Acte de Québec avec l’appui du French Party au mécontentement des marchands anglais. Mais sa mission prioritaire est de conserver la province pour la couronne britannique. Il sera impitoyable avec les sympathisants de la révolution américaine. Après la paix, il oeuvrera pour trouver des terres aux loyalistes et aux alliés iroquois chassés des États-Unis.

Après la fin de sa mission en 1784, il se retirera sur ses terres en Suisse où il mourra en 1791.

26 juin 2015

26 juin 1879 – Le fantôme de Mary Gallagher

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Je cherche ma tête

La maison où a eu lieu le crime de Mary Gallagher

La maison où a eu lieu le crime de Mary Gallagher

J’ai servi dans l’armée britannique et je n’ai jamais vu un spectacle comme celui-là. Le témoignage du gendarme John Bolsen paru dans le Montreal Witness nous permet de retrouver une des sources de la légende de Mary sans tête, un fantôme qui hante à intervalle régulier le quartier de Griffingtown à Montréal. La pauvre femme d’une soixantaine d’années a été sauvagement assassinée à coup de hache ce 26 juin 1879 par une compagne de beuverie.

Une des versions de l’histoire nous raconte que Mary Gallagher et Susan Kennedy, deux prostituées, emmènent chez elles un de leurs clients, Michael Flanagan. Monsieur Flanagan est plus sensible aux charmes de Mary qu’à ceux de Susan. Cette dernière, folle de rage, armée d’une hache, décapite Gallagher. Flanagan, ivre mort, dort paisiblement à côté. Susan Kennedy, au terme de son procès, est d’abord condamnée à mort. Une autre version parle simplement de compagnons de beuverie.

L’exécution de Susan Kennedy était initialement prévue le 5 décembre 1879 avant que sa peine ne soit transformée en prison à vie. Bizarrement, le 5 décembre 1879 Michael Flanagan qui avait été acquitté est victime d’un accident mortel. Il n’en fallait pas plus pour que la légende s’empare de cette histoire. Mary Gallagher a été jetée sans cérémonie dans une fosse commune du cimetière Notre-Dame-des Neiges. Depuis, on voit son fantôme, chaque sept ans, rechercher sa tête au coin des rues William et Murray. On l’a aperçue en 2005, il semble qu’elle est manqué le rendez-vous de 2012, reviendra-t-elle en 2019 ?

25 juin 2015

25 juin 1968 – Premier noir à la Chambre des communes

Lincoln Alexander

Lincoln Alexander

Lincoln Alexander

Une mince marge de moins de 350 voix sera suffisante pour que ce 25 juin 1968 entre dans l’histoire des noirs au Canada. Lincoln Alexander est élu pour le parti progressiste-conservateur dans la circonscription de Hamilton-Ouest en Ontario. Il devient ainsi le premier noir à siéger à la Chambre des communes. L’avocat de 46 ans crée une surprise et débute une carrière politique qui fera de lui le premier ministre de race noire au Canada en 1979 lorsqu’il deviendra ministre du Travail. Il sera aussi un pionnier des minorités en devenant lieutenant-gouverneur de l’Ontario en 1985.

Né à Toronto le 21 janvier 1922, Lincoln Alexander est fils d’immigrants antillais. Il servira comme caporal dans l’Aviation royale du Canada durant la Deuxième Guerre mondiale avant de commencer des études supérieures en droit. Il deviendra un des premiers noirs à exercer comme avocat en Ontario. Il entrera en politique en 1965, mais ne sera pas élu. Son score brillant lui permet d’être candidat naturel de son parti pour les élections de 1968 qui verront les libéraux de Pierre-Eliott Trudeau conserver le pouvoir.

[…] exemple à suivre en matière de détermination, d’humilité et de service. Il s’est toujours battu pour l’égalité des droits pour toutes les ethnies dans notre société et, sans malice, il a fait changer les attitudes et a contribué grandement à l’inclusion et à la tolérance du Canada aujourd’hui. En 2013, peu de temps après la mort de Lincoln Alexander survenue le 19 octobre 2012, l’Assemblée législative de l’Ontario déclare le 21 janvier comme journée Lincoln Alexander. Cette journée sera observée pour la première fois en 2015 à travers tout le pays.

24 juin 2015

24 juin 1968 – Lundi de la matraque

Saint-Jean-Baptiste

Couverture du livre Le Lundi de la matraque, éditions Parti Pris, 1968

Couverture du livre Le Lundi de la matraque, éditions Parti Pris, 1968

Il y eut dans l’estrade des «mouvements divers», comme disent les comptes rendus d’assemblées, peut-être même un début de panique quand presque tous les notables se levèrent pour sortir. Un agent préposé à ma sécurité personnelle tenta aussi de me faire battre en retraite, mais sans succès. Je n’avais pas du tout envie d’obéir à une violence aussi saugrenue. Je déteste la violence. Démocrate, je n’admets pas qu’une infime minorité d’agitateurs tente de chasser à coups de pierres les invités de la majorité.

Pierre-Eliott Trudeau est fidèle à lui-même. Il a fait face aux manifestants. Il est resté en place, le sourire aux lèvres, ce 24 juin 1968. Le défilé de la Saint-Jean-Baptiste a dégénéré à Montréal. La présence du premier ministre du Canada dans l’estrade d’honneur échauffe les esprits. L’émeute éclate. Des drapeaux canadiens sont brûlés, des voitures de police renversées et des projectiles sont même lancés en direction de Pierre Elliott Trudeau. Les policiers perdent rapidement le contrôle de la situation et chargent sans distinction sur tout ceux qui semblent manifester.

Je vois également une vieille femme d’environ 70 ans, étendue de tout son long sur la chaussée, à quelques pas des sabots d’un cheval. Je vois des tas de policiers la chemise ensanglantée. Pierre Cloutier du Montréal Matin décrit des scènes de grande violence. Le bilan de l’émeute sera 292 arrestations dont celles de 81 mineurs, 123 blessés dont 42 policiers, auxquels il faut ajouter 12 auto-patrouilles brûlées et six chevaux blessés. Claude-Jean de Virieux, journaliste à Radio-Canada, qui avait décrit le défilé comme étant le lundi de la matraque sera suspendu.

23 juin 2015

23 juin 1759 – Les Anglais devant l’île d’Orléans

Début de siège

Les positions anglaises devant Québec

Les positions anglaises devant Québec

40 vaisseaux de guerre, 80 transports et 60 bateaux, la flotte anglaise est imposante. Aux bords de cette armada: 15 000 marins et 9 000 soldats, la flotte commandée par l’amiral Charles Saunders jette l’ancre devant l’île d’Orléans ce 23 juin 1759. La ville n’est défendue que par 2 900 hommes de l’armée régulière renforcée par près de 13 000 miliciens et Indiens alliés. Heureusement, elle est naturellement fortifiée et protégée par les falaises qui l’entourent de trois côtés. Tout est en place pour que se joue le sort de la Nouvelle-France.

Les Anglais ont décidé d’en finir avec la colonie française. La guerre de Sept Ans fait rage et, contrairement aux Français, les Britanniques donnent beaucoup d’importance à la campagne d’Amérique. Après la chute de la forteresse de Louisbourg à la fin juillet 1758, le Saint-Laurent est ouvert à la flotte britannique. Dès le mois de février 1759, une partie des forces quitte l’Angleterre. Elle se regroupe à Halifax avec les forces venues de Nouvelle-Angleterre. Au début du mois de mai, une avant-garde est envoyée dans le Saint-Laurent.

Les Français misaient sur les difficultés de navigation dans le fleuve. En 1711, une autre armada imposante, celle de Walker, avait fait naufrage à l’île aux Oeufs et n’avait jamais atteint Québec. Cette fois les Anglais se préparent minutieusement. James Cook, le futur explorateur du Pacifique et quelques autres marins expérimentés ont compilé minutieusement toutes les cartes existantes, fait parler des prisonniers français et remontent le fleuve en avant-garde en le sondant minutieusement et en posant des balises. Ce travail porte ses fruits, la flotte de l’amiral Saunders avance lentement, mais elle arrive sans encombre devant Québec. Le siège de Québec peut commencer.

22 juin 2015

22 juin 1960 – Victoire de Jean Lesage

La révolution tranquille

Jean Lesage, célèbrant la victoire des siens en compagnie de ses deux candidats vedettes, René Lévesque et Paul Gérin-Lajoie

Jean Lesage, célèbrant la victoire des siens en compagnie de ses deux candidats vedettes, René Lévesque et Paul Gérin-Lajoie

C’est le temps que ça change ! Le slogan du Parti libéral de Jean Lesage n’aura rarement aussi collé aux volontés de la population. Ce 22 juin 1960, l’équipe du tonnerre de Jean Lesage remporte les élections avec 51,4 % des voix, faisant élire 51 députés à l’Assemblée nationale, contre 43 pour l’Union nationale d’Antonio Barrette. L’ère de Maurice Duplessis, mort en septembre 1959 est bien finie. Les Québécois ont voulu tourner la page. La Grande noirceur comme certains l’appelleront plus tard cède sa place à la Révolution tranquille.

C’est une victoire merveilleuse, une victoire pour les jeunes qui sont libérés du manque de sécurité face à l’avenir […] C’est plus qu’un changement de gouvernement, c’est un changement de la vie ! Le nouveau premier ministre peut exulter avec des personnages marquants comme René Lévesque, Paul Gérin-Lajoie et Georges-Émile Lapalme, son équipe prend le pouvoir. C’est autant l’usure de l’Union nationale au pouvoir depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale qui est sanctionnée que le programme électoral audacieux et avant-gardiste de Jean Lesage qui est plébiscité.

C’est maintenant où jamais que nous serons maîtres chez nous ! La formule utilisée par Jean Lesage lors d’un premier débat télévisé en 1962 marquera le Québec. La nationalisation de l’électricité est un moment fort de la période Lesage, tout comme le premier ministère de l’Éducation avec Paul Gérin-Lajoie en 1964. Symbole de la modernisation du Québec avec un état qui se développe fortement, Jean Lesage restera au pouvoir jusqu’en 1966 lorsqu’il est battu par les unionistes de Daniel Johnson. Il restera chef de l’opposition jusqu’à son retrait de la vie politique en 1970. Jean Lesage décèdera le 12 décembre 1980 à Québec.

21 juin 2015

21 juin 1710 – Funérailles de Radisson

Un marchand

Pierre-Esprit Radisson

Pierre-Esprit Radisson

Les funérailles d’un gentleman ruiné du nom de Pierre Radisson sont mentionnées dans les registres d’une paroisse londonienne ce 21 juin 1710. La mort, tout comme la naissance de Pierre-Esprit Radisson restera mystérieuse. Né en France, mort en Angleterre, ayant travaillé pour les deux royaumes, la vie de l’explorateur et coureur des bois fascine. Opportuniste, personnage peu recommandable, le personnage est troublant, mais talentueux et surtout d’une vitalité enivrante.

Né en France vers 1640, peut-être à Paris ou à Avignon comme son père, Pierre-Esprit Radisson est signalé pour la première fois en Nouvelle-France où il est capturé par les Iroquois en 1651 ou 1653. Il est venu rejoindre sa demi-soeur. Son jeune âge lui permet d’être adopté par les Amérindiens, d’apprendre leur langue et leur mode de vie. Il s’évadera après deux ans de vie avec eux et rejoindra sa demi-soeur qui a épousé celui qui deviendra son partenaire en affaires, Médard Chouard des Groseillers. Les deux hommes partent en expéditions dans la région des Grands Lacs.

À leur retour, leurs marchandises sont confisquées. Les deux hommes partent alors en Nouvelle-Angleterre pour offrir leurs services aux Anglais. Ils participeront à la fondation de la société de la Baie d’Hudson. Ils reviendront quelque temps au service de la France avant de se retourner vers l’Angleterre. Radisson finira par être naturalisé anglais. Marié trois fois, il finira ses jours en Angleterre avec une maigre pension de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Traitre ou héros, Pierre-Esprit Radisson fait partie de la légende des coureurs des bois, des hommes libres qui ont créé le Canada.

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