Valais Libre

31 janvier 2013

31 janvier

Jean-Caspar Zellweger (1855)

 

31 janvier ZellwegerLe 31 janvier 1855, la Suisse perd un grand commerçant et philanthrope. Jean-Caspar Zellweger, citoyen appenzellois, décède à l’âge de 87 ans. Sa vie aura été bien remplie. Il laisse une oeuvre considérable. Sa revitalisation de la Société suisse d’utilité publique aura rendu des services à biens des régions du pays.

Descendant de la dynastie des Zellweger qui a modelé Appenzell Rhodes-Extérieures. Aubergistes, capitaines, landammans, industriels, commerçants, les Zellweger ont fait rayonner leur région. De nombreuses maisons leur appartenant cernent la grand place de Trogen.

Fils d’un commerçant prospère qui possède des comptoirs à Gênes, Lyon, Barcelone ou encore en Pologne et en Russie, Jean-Caspar Zellweger hérite d’une fortune considérable. Dès la quarantaine, il va se consacrer à son pays. Il fondera des orphelinats, un institut de redressement près de Berne. Patriote, il écrira une histoire du peuple appenzellois et fondera la Société générale suisse d’histoire.

En 1834, Le Valais, comme d’autres région du pays subit de fortes et dévastatrices inondations. Zellweger va relancer la société suisse d’utilité publique et rassembler une forte somme d’argent pour venir en aide aux régions sinistrées. Le Courrier du Valais lui rendra un hommage après sa mort en 1855.

 

Autres 31 janvier

1472,

Giuliano della Rovere, futur pape Jules II, est nommé évêque de Lausanne

1798,

Fin de la dernière Diète de l’ancienne Confédération

1799,

Naissance à Genève de Rodolphe Töpffer, un des premiers auteurs de Bande Dessinée

1925,

Mort à Meilen (ZH) du général Ulrich Wille

30 janvier 2013

Une valaisanne au Québec – Christiane Borgeat

Écoutez Christiane nous raconter son histoire (émission Rhône FM du mercredi 30 janvier 8 h 30)Christiane Borgeat

 

Christiane Borgeat et Jean Barré avec leur chienne devant une fresque d'une salle du pub Saint-Patrick

Christiane Borgeat et Jean Barré avec leur chienne devant une fresque d’une salle du pub Saint-Patrick

Qui parle, qui parle ?

Jean Barré, j’appelle du Québec.

C’est pas vrai, c’est pas vrai, je rêve, 20 ans que j’attends ce téléphone !

Au fait, ce n’est pas 20 ans, mais 41 ans qui séparent les deux rencontres. Christiane Borgeat avait connu Jean Barré en 1963 sur les pistes de ski de la station de Montana-Crans. La jeune fille avait 16 ans. Fille d’hôtelier de la station, elle passait son temps libre sur ses skis.

Jean Barré était un jeune homme de 18 ans. Québécois, il étudiait dans un collège à Lausanne. Il aimait et faisait beaucoup de sport. La vue de la dynamique jeune fille qui filait élégamment sur les pistes valaisannes a attiré son attention. Ils passeront quelques mois à se côtoyer avant qu’il revienne dans son Québec.

Quelques lettres ont ensuite traversé l’Atlantique, puis le temps à fait son oeuvre et les chemins se sont séparés. Ils se sont mariés chacun de leur côté. Christiane a travaillé à Genève. Son mariage s’est arrêté en 1983. Elle a poursuivi sa vie avec toujours au coin du coeur le beau skieur québécois. Elle espérait, elle sentait qu’elle allait retrouver Jean à un moment ou à un autre de sa vie.

Jean était sportif. Sa spécialité, le kayak en ligne, l’a amené à participer à deux jeux olympiques. Sans trop savoir si elle trouverait sa trace , Christiane a suivi sur La Tribune les résultats de Mexico en 1968, puis de Munich en 1972. Sa vie a continué entre Genève et Montana avec quelques fois des images du Québec dans sa tête.

En 2004, le coup de téléphone magique change son destin. Jean est de passage en Europe pour une foire des brasseurs à Nüremberg. Ils se retrouveront à Montana. La discussion interrompue 41 ans plus tôt reprend comme si elle s’était arrêtée la veille. Leur histoire peut commencer. Christiane quitte son travail, prend une retraite anticipée et vient rejoindre son « chum » à Québec.

Jean est propriétaire d’un pub dans le Vieux-Québec. Le Saint-Patrick, au bas de la rue Saint-Jean, accueille les amateurs de bière. L’Irlande est célébrée dans cet endroit couru de la Capitale Nationale, mais deux petits écussons suisse et valaisan attirent l’oeil à l’entrée. Dès la porte franchie, on se sent très vite comme à la maison.

La bâtisse qui accueille le pub est vaste. Les salles sont chaleureuses. La pierre et le bois nous accueillent et nous mettent immédiatement à l’aise. Le personnel y est aussi pour beaucoup. Le sourire, la disponibilité et la serviabilité emblématiques du Québec sont au rendez-vous. Les voûtes, les fresques murales, le mobilier cossu, le feu de cheminée, le décor fait oublier les soucis quotidiens. Le hamburger super Saint-Patrick donne la touche finale au tableau.

La douce voix de Christiane qui me raconte son histoire prend une dimension magique dans l’ambiance feutrée d’une mi-journée au Saint-Patrick. Vers la fin de l’après-midi, l’ambiance décolle et la musique, jouée en direct, prend une place prépondérante. Christiane se retire alors dans les appartements des étages supérieures.

Elle savoure sa retraite.

Le Saint-Patrick est un rendez-vous incontournable du Vieux-Québec.

Le Saint-Patrick est un rendez-vous incontournable du Vieux-Québec.

30 janvier

L’architecture tessinoise en deuil (1629)

30 janvier madernoLa Suisse et le Tessin voient s’éteindre un grand architecte en ce 30 janvier 1629. Carlo Maderno décède à Rome. Rome, la ville dont il a contribué à modeler le visage éternel. Peu connu en Suisse, le tessinois natif de Capolago près de Lugano, fut l’architecte de l’achèvement de la Basilique Saint-Pierre de Rome.

Appelé à Rome à 32 ans pour aider son oncle Domenico Fontana qui dirigeait la construction du dôme de la Basilique dessiné quelques années auparavant par Michel-Ange, Carlo Maderno sculpte le marbre. Il deviendra architecte. La réalisation de la façade de l’église Santa-Susanna le fait remarquer par le pape Paul V qui l’appelle comme architecte pour terminer la Basilique Saint-Pierre.

Il convaincra la Curie de s’écarter des plans initiaux de Michel-Ange en y ajoutant une série de chapelles pour édifier le bâtiment tel que nous le connaissons aujourd’hui. Il travaillera ensuite à de multiples autres églises. Il construira pour le nouveau pape Urbain VIII la résidence d’été de Castel Gandolfo.

Les talents de Carlo Maderno ne se cantonnaient pas à l’architecture, il fut aussi un ingénieur reconnu. Il réalisa les corrections du Tibre à Fiumicino, de la Chiana à Pérouse et dessina les fortifications de Ferrara. Il restera comme un des initiateurs du style baroque. Il a également construit la chapelle de l’annonciation dans son bourg natal de Capolago.

Il laissera aussi un élève de talent, le jeune Francesco Borromini. Il avait fait venir dans ses équipes ce cousin éloigné en qui il avait reconnu du talent.

Autres 30 janvier

1359,

Amédée VI de Savoie, le « comte vert », achète le pays de Vaud.

1536,

L’armée bernoise arrive devant Genève qu’elle quittera deux semaines plus tard.

1807,

Napoléon délivre un brevet pour le moteur à explosion du valaisan Isaac de Rivaz.

29 janvier 2013

Collusion, corruption, où quoi commence?

L'ingénieur Michel Lalonde a décrit devant la commission un mécanisme de financement des partis politiques.

L’ingénieur Michel Lalonde a décrit devant la commission un mécanisme de financement des partis politiques.

La commission Charbonneau a repris l’antenne au Québec. Après la pause des fêtes et du début de l’année, les témoins occupent à nouveau l’espace médiatique. Depuis une semaine, chaque jour nous amène son lot de révélation. Le financement des partis politiques municipaux est au coeur des dernières auditions.

Pour rappel, la commission Charbonneau est une commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction. Elle a été instaurée par le Gouvernement du Québec en fin 2011 pour faire la lumière sur de récurrentes allégations de corruption. C’est une commission publique et non pas judiciaire, elle n’a pas le pouvoir de condamner. Elle doit émettre des recommandations au Gouvernement lors de son rapport final prévu fin 2013.

Ses audiences sont publiques et la chaîne d’information télévisée de Radio-Canada les diffuse en direct. Les révélations de l’ingénieur Michel Lalonde qui travaille dans la Couronne Nord de Montréal, font aujourd’hui la une des médias. Il a avoué avoir fait des dons entre 8 000 $ et 100 000 $ selon la grandeur de la municipalité pour la caisse électorale des partis au pouvoir.

Ces pratiques, que cet ingénieur présente comme courante, voire « normale » pour obtenir des travaux de la part de municipalité, me renvoie aux pratiques valaisannes. Le financement des partis politiques est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie. Que des entreprises soutiennent tel ou tel partis est une chose évidente. Où commence la corruption ? Quand peut-on parler de collusion ?

Le moins qu’on puisse dire c’est que le flou règne dans ce domaine. En Valais, il n’y a pas de réglementation sur le financement des partis. Une part vient de l’État par le biais des subventions aux groupes parlementaires, mais au niveau communal, chacun se débrouille comme il peut. Et il n’est pas rare que les entreprises qui oeuvrent pour une commune soit mise à contribution.

Ce mode de faire choque le Québec, car la commission Charbonneau démontre qu’en parallèle les marchés publics dans le domaine de la construction sont truqués. En serait-il de même en Valais?

 

29 janvier

La Ligue de la Maison-Dieu (1367)

 

29 janvier ligue de la maison-dieuL’Évêque de Coire, Peter Gelyto, originaire de Bohême, est souvent absent de son diocèse. Il gère les biens avec dilettantisme. Il cherche à laisser le pouvoir temporel aux Habsbourg qui s’étendent dans le Voralberg et le Tyrol voisins. Il aimerait bien abandonner la gestion des biens contre une solide rente anuelle.

Les habitants de la région ne l’entendent pas de cette oreille. Le chapitre de la cathédrale et les bourgeois de Coire sont du même avis. Ils se rencontre une première fois en 1365, puis le 29 janvier 1367. Ils décident de ne plus admettre l’aliénation des terres et des biens. Ils demandent la réunion des juridictions pour toutes les décisions importantes. Ils promettent de s’entraider pour faire respecter ces règles.

La première des trois Ligues grisonnes vient de naître. Elle est très dispersée territorialement, mais elle se veut une résistance à l’Évêque. Elle ne se donne pas de pacte ou de lois particulières, mais promet de se réunir régulièrement. Le nom « Ligue de la Maison-Dieu » viendra plus tard.

Coire prend rapidement la tête de la résistance. À la croisée des chemins, la ville ne veut pas travailler pour le bénéfice exclusif de l’Évêque. Son chapitre et ses bourgeois vont prendre une importance prépondérante. Ils ne veulent pas que les droits temporels de l’évêque aillent aux Habsbourg, ils les veulent pour eux.

 

Autres 29 janvier

1523,

Première dispute de Zürich

1761,

Naissance à Genève d’Édouard Gallatin qui deviendra ministre des finances des USA

1834,

Mort à Malan (GR) du poète Johann Gaudenz von Salis-Seewis

1910,

Mort à Grasse du romancier vaudois Édouard Rod

28 janvier 2013

28 janvier

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première course à ski (1893)

 

28 janvier vieux skisChristophe Iselin domine largement ces deux adversaires. Il remporte cette première traversée du col du Pragel entre Glaris et Schwytz. Les doutes ne sont plus permis, les skis norvégiens sont nettement plus efficaces que les traditionnelles douves de tonneau ou les raquettes à neige. Cette victoire va permettre l’essor du ski en Suisse.

Si les plus anciens vestiges de skis datent de plus de 5000 ans, vers 1800, ils prennent leur essor en Norvège dans la province de Telemark. Le norvégien Fridtjof Nansen traversa le Groenland à ski en 1888. Son récit fit beaucoup pour développer le ski en Europe. Traduit en allemand, son livre impressionna le glaronnais Christophe Iselin.

Le jeune homme s’associa à un ingénieur norvégien pour organiser la course qui se déroula les 28 et 29 janvier 1893. Sa volonté de démontrer la supériorité de la nouvelle technologie sur les moyens ancestraux réussit parfaitement.

Le 19 novembre 1893, Glaris vit naître le premier ski-clud de Suisse. Le 27 janvier 1902, toujours à Glaris, se déroulèrent les premières compétitions de ski

 

Autres 28 janvier

1798,

Entrée des troupes françaises à Lausanne, soulèvement du Bas-Valais

1863,

Le plus haut sommet de Suisse reçoit le nom de Pointe Dufour. Le Conseil fédéral rend hommage au général Henri Dufour.

1873,

Début du Kulturkampf avec la déposition de l’évêque de Bâle

1884,

Naissance à Bâle du physicien Auguste Piccard et de son frère jumeau. le chimiste Jean Piccard

27 janvier 2013

27 janvier

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La Sainte-Alliance (1817)

 

27 janvier Sainte_AllianceBerne, canton directeur de la Confédération, remet au représentant de la Russie la déclaration d’adhésion à la Sainte-alliance le 27 janvier 1817. La Diète vient de l’accepter. Bâle et Neuchâtel qui s’y opposaient viennent de rallier le camp du oui, les cantons sont unanimes. Unanimes, mais pas pleinement convaincus.

La majorité trouvait plus prudent de rallier cet accord. Apporter un refus à la demande du Tsar Alexandre Ier ne serait pas des plus opportuns en ces temps de réorganisation européenne. Il a apporté l’assurance que les puissances étrangères n’interviendraient pas dans les affaires internes de la Suisse. La neutralité est également garantie.

Alexandre Ier tient beaucoup à cette alliance qu’il a initié à la sortie du Congrès de Vienne qui réglait les affaires européennes à la suite de la chute de Napoléon. Il convainc l’empereur François Ier d’Autriche et Frédéric-Guillaume III, roi de Prusse de s’associer dans cet accord. Très croyant, le tsar de Russie veut fonder la nouvelle politique de sécurité européenne sur les principes chrétiens.

Metternich qui a géré et dominé le congrès de Vienne y voit une « folie ». Mais l’habile ministre autrichien des affaires étrangère arrive à détourner cette proclamation mystico-romantique. Il en fait un instrument d’intervention destiné à soutenir l’ordre international promulgué à Vienne.

La Suisse subira quelques désagréments lorsque la Sainte-Alliance deviendra un outil répressif. Elle dut même, sous la pression extérieure, établir des règles de censure de sa presse. Heureusement, les intérêts divergents des grandes puissances dès 1825 firent décliner l’influence de cet accord.

 

Autres 27 janvier

1844,

Naissance à La Chaux-de-Fonds du futur conseiller fédéral Numa Droz

1935,

Lors de son congrès de Lucerne, le Parti socialiste renonce à la dictature du prolétariat et reconnait le rôle de l’armée dans la défense du territoire.

26 janvier 2013

26 janvier

La conquête du Tessin (1513)

 

Maximilien Sforza

Maximilien Sforza

Le 26 janvier 1513, les Suisses entrent dans Lugano, hier c’était Locarno, demain ce sera Mendrisio, le Val d’Ossola, puis Bormio et la Valteline. Ils pourraient conquérir tout le duché de Milan. Ils préfèrent faire de Maximilien Sforza un duc à leur service. Louis XII, roi de France, n’a pas tenu sa promesse, les soldats suisses lui ont montré qui étaient les maîtres.

La Suisse est à l’apogée de sa puissance. Après leurs succès dans les guerres de Bourgogne, Mathieu Schiner a bien senti que l’expansion vers le Sud passait par une alliance avec le pape Jules II. Les Suisses ont aidé Louis XII à conquérir le duché de Milan, mais le roi de France, une fois de plus, ne tient pas ses promesses.

La bataille de Pavie en 1512, permettra d’effacer la défaite d’Arbedo en 1422. Ce sera ensuite la débacle de Novare où les lansquenets suisses infligent des lourdes pertes à l’armée française qui doit quitter la région. Maximilien Sforza devient duc de Milan et les Suisses administrent le Tessin.

La région n’est pas unifiée, chaque vallée dépend d’un ou de plusieurs cantons qui y envoient leurs baillis. Les impôts sont lourds, les paysans sont exploités, la corruption règne. Maigre consolation, la situation est pire plus au sud où les impôts sont plus lourds et les guerres incessantes. Les Confédérés perdront leur influence sur le milanais en 1515 après la défaite de Marignan, mais garderont la main sur le Tessin.

 

 

Autres 26 janvier

1582,

Mort à Bâle de l’humaniste Thomas Platter dit le Vieux

1650,

Mort du général suisse Jean-Louis d’Erlach-Castelen qui était au service de Louis XIV

1653,

Déclenchement de la « Guerre des paysans » dans l’Entlebuch

1891,

Naissance à Genève du futur cardinal Charles Journet

25 janvier 2013

Du Lys dans les Étoiles, semaine 2

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Nouvelle édition Du Lys dans les Étoiles, retrouvez la chronique hebdomadaire, une jeune athlète et Maria Chapdelaine…

cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le PDF:

Du Lys dans les Étoiles: 25 janvier

 

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25 janvier F12

25 janvier

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Le Valais tremble (1946)

 

25 janvier tremblement de terreNous avons pénétré au quartier de Beaulieu à Sierre, dans un ou deux immeubles qui avaient été particulièrement délabrés par le tremblement de terre et nous avons été frappé du spectacle. Ainsi la maison Ruedin qui abrite le Café de l’Avenue ressemble, avec de profondes lézardes, extérieures à un puzzle géant…

Les descriptions se poursuivent, nombreuses. André Marcel, je journaliste du Confédéré du Valais l’avoue, il a eu peur. La terre a tremblé ce vendredi 25 janvier 1946. À 18 h 35 une première violente secousse a été ressentie. Si violente, qu’à l’Avenue de la Gare de Sierre, Mme Tonossi tomba morte, foudroyée par la peur.

On annoncera ensuite, deux autres morts en Valais à cause de la forte émotion et un mécanicien écrasé par son camion dont le cric avait cédé à Aix-les-Bains en France. Mais ce tremblement de terre mesuré à 6,1 sur l’échelle de Richter dont l’épicentre était dans la région du Wildhorn causa surtout des dégâts matériels.

412 cheminées à Sierre et de nombreux clochers se sont écroulés. Les services techniques de l’État du Valais dénombrèrent 3 485 bâtiments endommagés pour un total des dommages se montant à 5 265 345 francs. En dehors de ces chiffres, des réactions assez fantaisistes sur les causes du tremblement de terre circulèrent. Certains témoignèrent avoir vu une météorite traversé le ciel peu avant…

Diverses répliques furent ressenties les jours suivant et un autre gros tremblement de terre survint le 30 mai 1946.

 

Autres 25 janvier

1798,

La Diète de Bâle n’arrive pas à ranimer l’esprit civique de la Confédération

1944,

Naissance à Lausanne de l’architecte Bernard Tschumi.

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