Valais Libre

28 janvier 2022

Dix ans au Québec – épisode 3

Filed under: k. saga québécoise — vslibre @ 9 h 39 min
Tags: , ,

Dans le troisième épisode de mes chroniques 2012, j’évoquais mes découvertes du magasinage au Québec. Si le mot m’apparaissait bien plus savoureux que l’exercice lui-même, je constatais des habitudes un peu différentes que le shopping suisse.

Aujourd’hui, une patinoire ou un parc d’attractions dans un centre commercial ne me surprend plus. J’ai aussi pris l’habitude de faire des courses le dimanche, mais pas les jours pluvieux, il y a bien trop de monde. Cependant, la pause dominicale forcée due à la pandémie (le gouvernement a fermé les commerces trois dimanches de janvier) est agréable.

Je ne suis pas convaincu qu’une ouverture généralisée des commerces le jour du Seigneur soit véritablement souhaitable. Une pause de temps en temps est salutaire pour tous. Ici, comme dans beaucoup de choses, un équilibre est la meilleure solution.

Mais pour garder la légèreté de ce retour sur ma décennie québécoise, je vais vous poser une question : au dernier moment, il vous manque un cadeau, dans quel genre de commerce serez-vous sûr de trouver une solution ? … 

Vous l’avez en tête ? Je vous donne la solution : à la pharmacie !

Eh oui, on trouve de tout dans une pharmacie québécoise, des médicaments assurément, tout le nécessaire pour tous les types de soins, mais aussi de la parfumerie, de la papeterie, des livres, des jeux, des chocolats, des fleurs, des objets à thème (c’est bientôt la Saint-Valentin après Noël et avant Pâques), des photos à imprimer sur tasse, coussin, tee-shirt, etc.

Comme le dit le célèbre slogan d’une des plus grandes chaînes de pharmacie : Jean Coutu. « On trouve tout chez Jean Coutu, même un ami ! »

Le paternalisme n’est pas un bon mode de gouvernement

Filed under: 1. Lettre québécoise — vslibre @ 8 h 35 min
Tags: , , ,

Les premières analyses sur la gestion de la pandémie au Québec arrivent en ce début d’année. Elles m’ont permis, au-delà du contenu spécifique, de mettre un mot sur un comportement qui m’énerve au plus haut point de la part des différents gouvernements du Canada et du Québec : le paternalisme.

« On pensait savoir ce qui était bon pour eux et on ne les a pas assez consultés dans le cadre de l’élaboration de la stratégie pour faire face à la pandémie ». Cette « attitude paternaliste à l’égard des aînés » dénoncée par la commissaire à la santé et au bien-être dans un rapport qui critique durement le manque de leadership du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) me semble emblématique d’un défaut récurrent des gouvernements du Québec.

Après s’être débarrassés du clergé, les Québécois semblent toujours avoir besoin d’une voix venue d’en haut. De gauche à droite : Pierre Bruneau, présentateur du journal télévisé, François Legault, premier ministre, Danielle McCann, ancienne ministre de la Santé. Source : Québec nouvelle

Le besoin de savoir

« Tendance à imposer un contrôle, une domination sous couvert de protection », que ce soit la définition du Robert ou celle du Larousse « manière de diriger, de commander avec une bienveillance condescendante », je crois que j’ai trouvé exactement le mot que je cherchais pour nommer ce que je ressens depuis longtemps.

En arrivant de Suisse, je m’étais dit que je devais garder l’esprit ouvert, accepter de vivre dans un nouveau système politique. Je voulais le comprendre avant de le critiquer. Attendons-nous, critiquer dans le sens de comprendre, décortiquer, peser les pour et les contre. Cette critique constructive me paraît essentielle dans tous les aspects de la vie.

Aujourd’hui, même si je trouve quelques avantages au système québécois, la crise sanitaire qui dure met en avant un travers qui m’apparaît comme inévitable dans un système majoritaire comme la démocratie à l’anglaise : le paternalisme. Le gouvernement au pouvoir, surtout lorsqu’il est incarné par un seul homme, ne peut éviter cet écueil, car il doit savoir ce qui est bon pour son peuple!

Un rapport révélateur

C’est le récent dépôt du rapport de Mme Castonguay sur la gestion de la première vague qui m’a mis la puce à l’oreille. Les Québécoises et les Québécois, nous vivons dans un régime paternaliste. Notre gouvernement sait ce qui est bon pour nous. C’est la première cause de l’hécatombe subie par les Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).

Dans les six premiers mois de la pandémie, 4836 morts sont survenus dans différents milieux d’hébergement pour aînés. Le Québec n’était pas prêt. Le « manque d’agilité des organismes ne disposant pas de processus décisionnel en contexte d’urgence » et la « sous-représentation de la réalité des milieux de vie et des besoins des aînés découlant de l’absence d’experts dans les comités décisionnels », apparaissent comme les causes principales de cet échec chez la rédactrice du rapport.

Une habitude bien plus large d’infantilisation

Ce constat met en lumière ce que je ressentais depuis longtemps : la population québécoise est très souvent infantilisée par le gouvernement, quel qu’il soit. En dix ans, j’ai connu trois partis au pouvoir et tous ont agi selon le même principe. On doit dire à la population ce qu’elle doit faire.

Je peux élargir cette habitude au Canada. Les comportements sont les mêmes à Ottawa. Je ne prendrais comme exemple que le guide alimentaire canadien qui dicte ce que nous devons manger pour bien manger… Si ce n’était qu’un conseil d’expert en nutrition, ça pourrait se concevoir, mais c’est bien plus que cela. Il dicte à tous les organismes publics ce qu’ils doivent mettre dans les assiettes. Pas une cantine au pays qui ne déroge à cette bible.

Cet exemple peut paraître bien anodin, voire bénéfique. Mais, il fallait voir la réaction des milieux de l’économie laitière à la parution de la dernière version pour se rendre compte de l’influence de ces quelques pages gouvernementales. On assassinait leur gagne-pain en réduisant l’apport des produits laitiers.

Ce qui me dérange le plus dans ce paternalisme, c’est l’avalanche de publicités gouvernementales pour nous dire quoi faire, combien boire, que penser, comment agir avec telle ou telle personne, etc. Qu’on dépense des impôts pour des futilités ou des évidences dépasse mon entendement.

Démocratie directe

Notre démocratie directe helvétique, tout comme notre système proportionnel, évite des dérives de ce type. Le fait de nous prononcer quatre fois par année sur des sujets concrets nous oblige à nous tenir moindrement informés. Cela évite de nous laisser simplement dicter nos choix ou nos aspirations.

21 janvier 2022

Dix ans au Québec – 2

Filed under: k. saga québécoise — vslibre @ 10 h 35 min
Tags: , , , ,

Dans ma deuxième chronique en janvier 2012, je découvrais la vie quotidienne en hiver. Aujourd’hui j’aime beaucoup raconter que lors de mes premières sorties à une température inférieure à -20 degrés, des glaçons se formaient dans mon nez. Mon corps n’était pas habitué à de telles conditions. Plus tard, un peu par malice, je disais qu’à – 20, c’était devenu agréable de courir.

J’aurais sûrement l’occasion de reparler de mes exploits sportifs, une autre fois. Revenons à mes découvertes initiales. J’avais vite pris plaisir à la marche en forêt dans la neige. Le parc des écarts était alors notre lieu privilégié. Le souvenir de ce petit oiseau qui vient picorer des graines réconfortantes dans la main de ma conjointe provoque toujours un sourire émotif.

Une mésange qui picore quelques graines au milieu de l’hiver dans le parc des Écarts à Lévis. Source : PM

J’ai un peu délaissé cette activité. Pas que je me suis lassé, mais le curling a bien rempli mon temps hivernal. De plus, ma nouvelle maison non loin du fleuve offre d’autres chemins tout aussi féériques. J’aime maintenant marcher dans le village de Saint-Romuald. Voir l’évolution du marché immobilier et surtout les glaces du majestueux Saint-Laurent.

Car oui, le fleuve est magnifique et occupe l’espace. Selon les anses, dans mon coin, il fait entre 1 et 1,5 km de large. Un lac en mouvance perpétuelle puisque chaque 6 heures la marée le fait monter ou descendre de 3 m environ. Tout un changement entre les hautes eaux et les plus basses. Le mouvement des glaces dans ce ballet est assez incroyable. De navires échoués à radeaux dérivants rapidement, le contraste est saisissant.

Mais j’ai découvert aussi un village qui me rappelle les ambiances valaisannes. Les gens se connaissent, se saluent dans la rue, engagent des conversations impromptues. Tout un changement avec ma banlieue précédente. Saint-Jean-Chrysostome a un nom savoureux, mais je demeurais dans un quartier pavillonnaire. Les rues larges, les maisons bien alignées, les habitants n’y venant presque plus que pour y dormir, rien ne facilitait l’intégration du nouveau venu.

Je ne me rendais pas compte de cela il y a dix ans. Heureusement, je l’ai bien vécu et j’ai tout de même réussi à me lier d’amitié avec des régionaux. Souvent, quand on ne connait pas qu’il y a mieux ailleurs, on trouve son bonheur dans ce qu’on a. Et le monde est bien ainsi.

Mission impossible pour mieux masquer ses échecs

Filed under: 1. Lettre québécoise — vslibre @ 4 h 32 min
Tags: , , ,

Interdiction d’acheter de l’alcool, taxe sanitaire supplémentaire, etc., le gouvernement du Québec utilise les grands moyens pour convaincre le 10% de récalcitrants d’aller se faire vacciner. Toutes les techniques sont bons pour « emmerder » ces empêcheurs de vaincre la pandémie. Pourtant, ces boucs émissaires me semblent des cibles un peu faciles. Car la base du problème est ailleurs.

La nouvelle a fait le tour du monde. Pas de cannabis et pas d’alcool pour les non-vaccinés au Québec! L’affaire est trop croustillante pour ne pas enflammer les médias sociaux ou traditionnels. La belle province a parfaitement réussi à faire le buzz la semaine dernière. Après Macron qui veut les emmerder, voici Legault qui lui emboîte le pas.

Finis la rêverie devant l’éventail de pot pour les non-vaccinés du Québec. Source : SQDC (Société québécoise du cannabis)

Emmerder ou protéger

Quelle est la différence entre les situations du président français et du premier ministre québécois? L’un remet son poste jupitérien en jeu au printemps prochain, l’autre son poste ministériel l’automne 2022. Une nuance quoi. En fait, ils sont dans la même situation. En tête dans les sondages, ils savent que la majorité est convaincue que la vaccination nous sortira de la pandémie et si on ne l’a pas encore fait, c’est la faute à ces maudits antivax.

Une autre différence est dans le discours. Le président Macron, malgré son air énarque, utilise un langage cru. Un langage que les Français connaissent et admettent. Un langage qui parle directement au cœur du peuple. Le « casse-toi pauvre con! » de Sarkozy lui avait valu plus de bravos que de dénégations. Dans la même veine, Emmanuel veut parler vrai, parler au cœur de tous ceux qui en ont marre. Les autres, ils les emmerdent…

Dans mon Québec, tout est plus en nuances. « Nous réfléchissons à ces mesures parce que nous voulons protéger les Québécois. Et si nous devons protéger certains contre eux-mêmes, nous le ferons. » François Legault emploie un langage paternaliste. Un langage qui sied parfaitement à l’humeur québécoise. Un langage bienveillant. Pourtant, le propos est dur. Très dur.

Détourner les regards

Cette stratégie commune aux deux France, la Vieille et la Nouvelle, se fourvoie grandement. Vouloir convaincre 100% d’une population est non seulement impossible, mais également contre-productif, voire dangereux. La pensée unique ne doit pas faire partie du monde démocratique. Laissons cela à nos amis chinois.

D’autres voies sont heureusement prises par plusieurs nations. La Suisse comme toujours est plus mesurée. Sa démocratie directe est une soupape qui permet d’éviter ces situations ubuesques. Car cette folie punitive n’a finalement qu’un seul objectif : détourner les regards de la populace. Plus lointain de la Vieille France, je ne parlerai que de la Nouvelle qui m’héberge.

Si le gouvernement caquiste (adjectif de la Coalition Avenir Québec (CAQ) au pouvoir) tire avec une telle ferveur et imagination sur la petite minorité (moins de 10%) d’antivax, c’est avant tout pour masquer le plus grand problème actuel du Québec. Son système de santé est en perdition. Il ne résiste pas à cette cinquième vague.

Repousser le problème

Au début de la pandémie, le gouvernement avait beau jeu de rejeter la faute de la précarité du système de santé sur ses prédécesseurs. En alternance au pouvoir ces quarante dernières années, les libéraux et les péquistes (du Parti québécois, PQ) n’ont pas réussi à instaurer un système de santé pérenne. Urgences surchargées, personnel insuffisant, vétusté des installations et j’en passe… seule la qualité des soins méritait mention.

Aujourd’hui en revanche, après presque une législature au pouvoir, les caquistes doivent se regarder dans le miroir. Le reflet n’est pas reluisant. À part la nomination de dirigeants imputables dans les CHSLD (Centres hospitaliers de soins de longues durées), nos homes, peu de choses ont été mises en place pour pallier les lacunes du système.

Les antivax sont donc les boucs émissaires idéaux!

14 janvier 2022

Déjà dix ans…

Filed under: 1. Lettre québécoise — vslibre @ 6 h 59 min
Tags: , ,

C’est au début janvier 2012 que j’ai débarqué au Québec. Je mettais les pieds sur une terre inconnue. En tout cas pour moi. En dix ans mon regard sur ma région d’adoption a bien changé. Je m’identifie à certaines luttes de ce coin de continent. Je suis déboussolé par certaines conceptions de la société. Mais surtout, j’ai appris à aimer les gens qui y vivent. 

Pour cette troisième année de chroniques hebdomadaire, j’ai envie de continuer à vous parler de sujets d’actualité qui me permettent de comparer le Valais et le Québec. J’ai également envie de vous partager les découvertes que j’ai faites en vivant une décennie dans la nation québécoise. 

Dès mon installation à Lévis, j’ai écrit des billets hebdomadaires que je partageais avec quelques amis suisses et sur mon blogue www.vslibre.wordpress.com. Je vais reprendre les sujets développés il y a dix ans en y jetant mon regard d’aujourd’hui. Chaque semaine, je vous proposerai donc un billet intitulé « Dix ans au Québec » qui fait écho à mon livre « Première année à Québec ». L’ouvrage étant épuisé, ceux qui veulent relire mes textes de 2012 peuvent les retrouver sur mon blogue ou m’écrire un courriel et je leur enverrai chaque semaine le PDF de l’époque.

Vive le fédéralisme!

J’ai lu dernièrement une entrevue du virologue et professeur à l’EPFL Didier Trono. J’ouvre ici une rapide parenthèse pour vous dire que j’ai été bien obligé de la lire puisque depuis quelques mois, je travaille en temps que secrétaire de rédaction (éditionneur) au Nouvelliste. Non, pas celui de Trois-Rivières, mais bien celui de Sion. La pandémie a au moins ça de bon que le travail à distance est devenu une réalité très tangible. Mais rassurez-vous je reste fidèle au Confédéré. Je referme la parenthèse.

Didier Trono disait donc : « Notre système politique fonctionne admirablement en temps de paix, mais il montre ses limites face à une situation de crise. » Eh bien, je suis désolé, mais le virologue devrait rester dans sa sphère de compétence. Autant je respecte son avis et ses descriptions de la situation sanitaire, autant j’en ai à redire sur son affirmation péremptoire au sujet du gouvernement.

Didier Trono, professeur en sciences de la vie à l’EPFL. Source :INGE

Non, la Suisse est excellemment bien outillée pour faire face aux crises. Notre système fédéraliste qui va plus du bas vers le haut que le contraire est certes perfectible, mais il a un avantage indéniable sur les autres : le partage du pouvoir. Ce partage évite les décisions à l’emporte-pièce et l’entêtement. La nécessité de trouver un consensus oblige à la réflexion et à l’écoute de différents avis.

Un des principaux arguments qui appuie la critique de Didier Trono est la rapidité de certaines décisions. Je lui oppose une phrase qui m’a marqué lors d’une formation en gestion de groupe. Notre prof nous dit : « Nous sommes pressés, nous allons donc aller lentement! » Devant notre air ahuri, elle ajouta : « Oui, nous sommes pressés, donc nous ne pouvons pas nous permettre de refaire les choses. Il faut donc les réussir du premier coup et pour ça la vitesse est une ennemie. »

Je crois que ce constat est fondamental en situation de crise. Décider et agir rapidement, ne veut pas dire dans la précipitation et sans la réflexion. Le système de gouvernement suisse est bien mieux adapté que les autres que je connais pour ne pas céder à la panique. Pour ne pas être sous l’influence d’une prochaine campagne électorale. Les exemples français et québécois sont éloquents.

Emmerder les non-vaccinés ou leur interdire l’accès à l’alcool ne sauvera en rien la situation et ne fera qu’augmenter les failles qui déchirent la société. Vouloir que 100% de la population adhère à une mesure ne peut se concevoir que dans un pouvoir absolu. Même si je ne suis pas d’accord avec certains avis, je trouve important qu’ils existent. La pensée unique, quelle qu’elle soit est mortelle.

Dix ans au Québec

Filed under: k. saga québécoise — vslibre @ 6 h 30 min
Tags: , , , ,

Le 4 janvier 2012, je quittais donc la Suisse. Petit matin frais sur le quai de la gare de Sion, voyage en train jusqu’à Zurich, puis en avion jusqu’à Québec en faisant escale à Montréal et enfin découverte de ma nouvelle maison fraîchement repeinte (j’y étais déjà venu) : voilà le sujet de mon premier texte québécois.

Depuis, j’ai refait souvent le voyage Sion – Lévis, mais plus avec la compagnie Swiss. Air Canada me transporte depuis. Pas par envie de me faire mieux adopter, mais tout simplement parce que les deux entités appartiennent au groupe Lufthansa et que Swiss dessert Montréal – Zurich et Air Canada Montréal – Genève. En temps normal, ça veut dire avant la pandémie, chaque destination était desservie une fois par jour.

C’est dire que les échanges entre les deux régions sont réguliers. Une fois, j’ai fait faux bond pour utiliser Air France jusqu’à Paris, puis Easy Jet jusqu’à Genève pensant économiser quelques écus. Mal m’en a pris. En plus d’errer une journée entière dans la Ville lumière avec mon immense valise, les consignes n’existant pas en période Vigipirate, je suis arrivée en retard à Genève où j’ai dû dormir à l’hôtel… question économie, on repassera.

Voilà pour mes découvertes côté voyage. Pour le reste, j’ai eu l’agréable surprise de me confronter au marché immobilier. Même les prix des transactions de l’époque de mes parents en Valais semblaient surfaits. 240 000 $ pour une résidence de deux étages habitables (150 m2 au total) et un sous-sol : une belle affaire. Mais rien d’exceptionnel, car c’est le coût moyen d’une maison unifamiliale à Lévis.

Ma nouvelle maison à Lévis (Saint-Romuald). Source : PM

Sans oublier qu’il n’a fallu que deux jours pour vendre l’ancienne demeure. Description mise en ligne le dimanche, offre d’achat acceptée le mardi. C’est dire si le marché est dynamique. Surtout que si 1$ valait 1CHF en 2012, il en vaut 1,40 depuis quelques années. Une maison familiale pour 172 000.- ça fait rêver. J’aurais certainement l’occasion de vous parler dans un prochain billet de la construction au Québec.

Propulsé par WordPress.com.