Valais Libre

14 avril 2014

Calendrier historique du Valais: 14 avril – 1476 – Veille de bataille en Entremont

Piémont

14 avril SavoieAu printemps 1476, les troupes valaisannes peuvent reprendre leur conquête du Bas-Valais débutée après la victoire de la Planta du 13 novembre 1475 et interrompue par l’hiver. La défaite de Charles le Téméraire à Grandson le 2 mars 1476 affaiblit son allié savoyard. Mais le duc de Bourgogne appelle à l’aide le Piémont. Des troupes se dirigent en avril 1476 vers le Grand-Saint-Bernard.

En ce 14 avril 1476, près de 5000 Valaisans se préparent à passer par Saxon et Vollèges pour prendre à revers les colonnes du comte de Challant. Le châtelain d’Aoste conduit les troupes savoyardes qui tentent de rejoindre le Téméraire qui prépare sa revanche sur les Suisses. Alors que la tête de l’armée du comte a déjà atteint Martigny, son arrière-garde arrêtée à Sembrancher est mise en déroute par les Valaisans le 17 avril.

Apprenant cette attaque, Challant rebroussa chemin, remonta la vallée d’Entremont en récupérant les fuyards. Une nouvelle bataille eut lieu près de l’hospice du St-Bernard où les Valaisans furent à leur tour poussé à la retraite. Finalement, la Savoie ne put rien pour le Duc de Bourgogne qui perdit son armée en juin à la bataille de Morat. Le Haut-Valais étendit alors sa domination sur le Bas.

22 juin 2013

22 juin

Morat (1476)

22 juin MoratLes canons du duc de Bourgogne n’ont pas le temps de refroidir avant d’être recharcher que les hallebardiers de la Confédération font irruption au coeur du camp de Charles le Téméraire. La panique est totale. Le duc parvient à s’enfuir, mais le plus grand nombre doit se battre au corps à corps. C’est un massacre. Ce 22 juin 1476 à Morat, le Téméraire subit sa deuxième défaite en quelques mois face aux Confédérés.

Pourtant, après la déroute de 2 mars sous les murs de Granson, Charles le Téméraire avait juré de se venger: Je renoncerai à l’Empire plutôt que de retarder le moment où je pourrai écraser, passer par le fil de l’épée, ce peuple de brutes grossières. Il reconstitue une armée encore plus puissante avec des mercenaires d’Italie et de Savoie. Des archers anglais viennent compléter son dispositif.

Fribourg lui semblant une prise trop difficile, il marche sur Morat avant de fondre sur Berne. La place est défendue par Adrien de Bubenberg qui fait des miracles pour retenir les troupes bourguignonnes. Les tours et les murailles sont renversées, nous n’avons plus que nos corps à opposer à l’ennemi. Mais tant qu’une goutte de sang coulera dans nos veines, aucun de nous ne cèdera. Bubenberg est héroïque avec ses hommes. Il en faudra du courage pour résister au siège qui dure depuis le 9 juin.

Mais le 22 juin au matin, les renforts confédérés arrivent sous la pluie. À midi, le duc ne voyant aucun signe de bataille passe à table. Le dispositif d’alerte est allégé. C’est alors que les Confédérés fondent sur le camp bourguignon. Après des débuts laborieux, les assauts débordent l’artillerie du duc et la palissade qui protégeait l’armée de siège est percée.

Entre 10 000 et 12 000 hommes du Téméraire laissent leur vie sur le champ de bataille contre seulement 400 Confédérés. La déroute de Charles le Téméraire sera totale en janvier 1477 lorsqu’il perdra la vie à Nançy. La Confédération gagne en prestige militaire, mais profite moins territorialement que la France et l’Autriche qui seront les grands vainqueurs de la chute de la Bourgogne.

 

Autres 22 juin

1264,

Winterthur obtient une charte de franchise de Rodolphe III de Habsbourg.

1647,

Premiers mots dans le Manuel de la Confrérie des Vignerons de Vevey

1926,

Mort à Bâle du compositeur hermann Suter

5 janvier 2013

5 janvier

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Nancy, la fin d’un duché (1477)

 

5 janvier le corps de CharlesSitôt qu’il fut à Salins, il assembla les Estat, auxquels il fit remontrance de ses pertes, demandant de nouvelles gens, nouveaux deniers et nouvelle artillerie en proposant faire deux mille chariots et deux mille tentes pour envahir derechef les Suisses…

Les préparatifs de Charles le Téméraire n’effraient pas les Confédérés. Après leur succès de Grandson où ils récoltèrent un énorme butin et de Morat où ils décimèrent l’armée du bouillant Duc, le Suisses se sentent à l’aise. Ils n’ont plus peur du Seigneur de Dijon. Ils consentent au duc de Lorraine qui veut profiter de la faiblesse du Duc de Bourgogne de lever quelques troupes.

En effet, deux ans plus tôt, René II de Lorraine a dû abandonner au Téméraire Nancy. Le Duc reconstituait ainsi l’ancien Royaume de Lotharingie. Il se tourna alors vers la Confédération. Voulant venger son allié la Savoie, malmenée par Fribourg et Berne, il entrera en campagne. Mal lui en pris, ce sera les déroutes de Grandson et Morat au printemps 1476.

René II de Lorraine récupère, après un siège de deux mois, la ville de Nancy le 7 octobre 1477. Charles le Téméraire arrive trop tard avec les secours. Il va, à son tour, assiéger la ville. René II ira recruter 9000 Suisses avec l’aide du roi de France Louis XI qui s’engage à les payer (dette qu’il ne règlera jamais…) et attaquera le Duc.

La bataille du 5 janvier sera rapide. Surpris sur son flanc, l’armée découragée et démotivée de Charles le Téméraire est mise massacrée. Le lendemain on découvre dans l’étang de Saint-Jean le corps méconnaissable de Charles le Téméraire.

 

Autres 5 janvier

 

1968,

Naissance à Kölliken (AG) du musicien DJ Bobo

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