Valais Libre

22 décembre 2018

366 histoires suisses

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22 décembre – Convenant de Stans (1481)

Nicolas de Flüe

La Confédération des 8 cantons est composée de 4 cantons campagnards, Uri, Schwytz, Unterwald et Glaris et de 4 cantons villes, Berne, Zurich, Lucerne et Zoug. Cet équilibre est mis à mal suite aux guerres de Bourgogne.

Le partage du butin, par trop favorable aux villes, irrite les campagnards. Ils refusent absolument les traités de combourgeoisie que les villes ont passés avec les cités de Fribourg et de Soleure. Pas question qu’ils intègrent la Confédération.

C’est sur ses tensions que la Diète de Stans se réunit du 22 au 30 novembre 1481. Un compromis semble trouvé, mais il échoue au dernier moment. Les armes risquent de parler. On s’accorde, après une intervention de Nicolas de Flue, pour se retrouver le 18 décembre.

Cette nouvelle Diète aboutira au Convenant de Stans signé ce 22 décembre 1481. En changeant le préambule, les campagnards acceptent que Fribourg et Soleure rejoignent la Confédération. Une meilleure répartition des futurs butins est également prévue. Finalement on reprend des dispositions antérieures.

Selon la légende, l’intervention de l’ermite Nicolas de Flue aurait sauvé l’unité du pays. La réalité est peut-être plus prosaïque, les intérêts communs finissent par prévaloir. Une dizaine d’années plus tard, la guerre de Souabe permet à la Confédération de triompher de l’Empereur. En 1499, la Suisse devient véritablement indépendante.

17 octobre 2018

366 histoires suisses

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17 octobre – Nicolas de Flue se retire (1467)

Nicolas de Flüe

Nicolas de Flue décide, après avoir longuement discuté avec sa femme Dorothée et les plus âgés de ses enfants de se retirer du monde. Après une première tentation d’aller vers l’Alsace, il s’installe, ce 17 octobre 1467, dans les gorges du Ranft, tout près de sa maison.

Ce retrait fait jaser. On ne quitte pas comme ça sa femme et ses dix enfants, même si les aînés sont adultes, le petit dernier est encore au berceau. Ses combourgeois sont consternés. Pourtant Nicolas est un brave homme, il a honnêtement élevé sa famille jusque-là. Il est bien un peu solitaire et taciturne, mais sa sagesse semblait grande. On allait souvent le consulter, même s’il n’avait pas voulu entrer dans le gouvernement local.

Nicolas ne vit de presque rien dans une cabane qu’il construit lui-même. Le fait qu’il ne mange pas vient aux oreilles des autorités qui vérifient les faits et restent ébahies. L’ermite va jeûner durant les vingt dernières années de sa vie. Ses concitoyens lui construisent une chapelle et un ermitage au Ranft.

Il sera consulté dans les moments scabreux pour le pays. Il deviendra un arbitre de bon conseil. À la diète de Stans, qui fait suite aux guerres de Bourgogne, il interviendra pour calmer les représentants des cantons.

Esprit de paix, non-intervention à l’étranger et modération, le saint patron de la Suisse est un peu à l’image de son pays.

22 décembre 2012

22 décembre

Convenant de Stans (1481)

 
Stans Nicolas de FlüeLa Confédération des 8 cantons est composée de 4 cantons campagnards, Uri, Schwytz, Unterwald et Glaris et de 4 cantons villes, Berne, Zürich, Lucerne et Zoug. Cet équilibre est mise à mal suite aux guerres de Bourgogne.

Le partage du butin par trop favorable aux villes irrite les campagnards. Ils refusent absolument les traités de combourgeoisie que les villes ont passé avec les cités de Fribourg et Soleure. Pas question qu ‘ils intègrent la Confédération.

C’est sur ses tensions que la Diète de Stans se réunit du 22 au 30 novembre 1481. Un compromis semble trouvé, mais il échoue au dernier moment. Les armes risquent de parler. On s’accordent, après une intervention de Nicolas de Flüe, pour se retrouver le 18 décembre.

Cette nouvelle Diète aboutira au Convenant de Stans signé le 22 décembre. En changeant le préambule, les campagnards acceptent que Fribourg et Soleure rejoignent la Confédération. Une meilleure répartition des futurs butins est également prévue. Finalement on reprend des dispositions antérieur.

Selon la légende, l’intervention de l’ermite Nicolas de Flüe aurait sauvé l’unité du pays. La réalité est peut-être plus prosaïque, les intérêts communs finissent par prévaloir. Une dizaine d’années plus tard, la guerre de Souabe permet à la Confédération de triompher de l’Empereur. En 1499, la Suisse devient véritablement indépendante.

 

Autres 22 décembre

 

1560,

Conrad Gesner décrit une aurore boréale.

 

1735,

Naissance dans le Toggenburg (SG) d’Ulrich Bräker auteur du « Pauvre homme du Toggenburg

 

1815,

Naissance à Bâle de l’écrivain Johann Jacob Bachofen

 

1830,

Le patriciat soleurois est renversé lors de l’assemblée populaire de Balstahl.

 

1893,

17 octobre 2012

17 octobre

Nicolas de Flue se retire (1467)

 

Nicolas de Flue décide, après avoir longuement discuté avec sa femme Dorothée et les plus âgés de ses enfants de se retirer du monde. Après une première tentation d’aller vers l’Alsace, il s’installe dans les gorges du Ranft, tout près de sa maison.

Ce retrait fait jaser. On ne quitte pas comme ça sa femme et ses dix enfants, même si les aînés sont adultes, le petit dernier est encore au berceau. Ses combourgeois sont consternés. Pourtant Nicolas est un brave homme, il a honnêtement élevé sa famille jusque-là. Il est bien un peu solitaire et taciturne, sa sagesse semblait grande. On allait souvent le consulter, même s’il n’avait pas voulu entrer dans le gouvernement local.

Nicolas vit de presque rien dans une cabane qu’il construit lui-même. Le fait qu’il ne mange pas vient aux oreilles des autorités qui vérifient les faits et restent ébahis. L’ermite va jeûner durant les vingt dernières années de sa vie. Ses concitoyens lui construisent une chapelle et un ermitage au Ranft.

Il sera consulté dans les moments scabreux pour le pays. Il deviendra un arbitre de bon conseil. À la diète de Stans qui fait suite aux guerres de Bourgogne, il intervint pour calmer les esprits.

Esprit de paix, non intervention à l’étranger et modération, le saint patron de la Suisse est un peu à l’image du pays.

 

Autres 17 octobre

 

1981,

Mort à Genève du dramaturge et écrivain Albert Cohen

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