Valais Libre

30 novembre 2012

30 novembre

Théodore Tronchin (1781)

Je suis dans une paix profonde attendant avec soumission le terme de mes maux, lequel, comparé à l’éternité, n’est qu’un point noir suivi d’une ligne blanche infinie. Ce sont là les dernières parole d’un sage homme qui s’éteint en ce 30 novembre 1781. Le docteur Tronchin n’est plus.

Ce médecin né à Genève 73 ans plus tôt aura marqué l’histoire de la médecine. Il a introduit l’inoculation de la variole pour soigner la maladie. Précurseur des vaccins ce mode de traitement sauvera de nombreuses vies.

Envoyé en Angleterre à la suite des difficultés financières de son père, il se passionnera pour la médecine. Il reviendra à Genève où le Conseil d’État lui donne en 1750 le titre de professeur honoraire de médecine.

C’est souvent le comble de la sagesse que de ne rien faire… Il prône des remèdes simples, des mesures d’hygiène. Il s’élèvera contre le galimatias médical mis en lumière par Molière, même si parfois, il recourra à ce langage pour combler une belle patiente.

Le docteur Tronchin accompagnera Voltaire dans ces derniers moments. Son célèbre patient ne jurera que par son docteur en qui il met toute espérance.

 

 

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